Bonne nouvelle pour la gent féminine ! A partir de ce vendredi, elles auront l’occasion de travailler « gratuitement ». On vous explique tout !
Selon un communiqué officiel émanant du mouvement féministe « Les Glorieuses », les femmes françaises pourront travailler à titre « gratuit » à partir de ce 4 novembre. L’association pointe du doigt les inégalités de genres qui sont encore monnaie courante dans de nombreuses sociétés en France.
Une femme touche 15.8% de moins qu’un homme
Selon l’association qui a menée une enquête sur ces inégalités hommes-femmes en entreprise : « Les femmes touchent en moyenne 15,8% de moins que les hommes pour les mêmes taches ». Des chiffres qui sont issus des observations de l’Eurostat. La différence s’est réduite en un an mais à hauteur de 0,8%, ce qui est extrêmement faible. L’année dernière, la différence de salaires entre hommes et femmes était de 16,5%. En 2021, la date symbolique était fixée au 3 novembre. Cette année, elle a été fixée à la date d’aujourd’hui à 9h10.
Le constat des « Glorieuses » a de quoi susciter l’alerte puisqu’en France, les chiffres sont 13% au-dessus de la moyenne sur le territoire européen : « Cette année, les femmes pourront cesser de travailler le 4 novembre à 9h10 si elles étaient rémunérées avec un taux horaire moyen semblable à celui des hommes (…) ».
Des solutions pour combattre l’inégalité salariale
Pour remédier à cette situation, l’association a lancé une pétition tournant autour de 3 suggestions de politiques publiques. La créatrice des Glorieuses, Rebecca Amsellem revendique l’instauration d’un principe « d’éga-conditionnalité » ayant pour but de conditionner l’accès aux marchés publics, l’obtention de prêts de la part du gouvernement en vue de favoriser l’équité salariale. Par conséquent, les sociétés devront démontrer qu’elles respectent cette équité.
Une pétition a également été lancée en faveur de l’augmentation de salaires pour les professions qui sont féminisées. Comme le souligne la fondatrice : « Les emplois d’éducation qui ont été essentiels ces trois dernières années en France figurent parmi les métiers les moins valorisés en matière de salaires ».