À partir de ce 15 septembre 2022, les personnes éligibles à la prime de rentrée vont pouvoir accéder au versement sur leur compte bancaire. Mais qui sont-elles ?
Jeudi prochain, 10,8 millions de familles issues de la « classe moyenne » vont pouvoir bénéficier de la prime de rentrée. Un précieux coup de pouce financier qui entre dans le projet de loi visant à redresser le pouvoir d’achat des Français et qui a été adopté cet été. Le point à travers cet article !
Prime de rentrée : qui sont les bénéficiaires ?
Dans son allocution, le ministre Jean-Christophe Combe définit la prime de rentrée comme un « gage de solidarité et de justice sociale » destinée aux foyers qui sont sévèrement touchés par l’inflation. Elle est donc complètement différente de l’ARS (Allocation de rentrée scolaire) accordée aux parents ayant des enfants scolarisés entre 6 et 18 ans. Cette dernière a pour but de couvrir les dépenses liées à leur rentrée scolaire (vêtements, fournitures scolaires…).
Cette prime de rentrée sera remise aux allocataires des minimas sociaux à l’instar du RSA, de l’AAH, de l’allocation de solidarité, l’ASPA, etc. Il en va de même pour les bénéficiaires d’APL et de prime d’activité, sans oublier les étudiants boursiers. Au total, ils seront 8 millions de familles à profiter de cette précieuse aide cette année. À cela s’ajoutent les 2,8 millions de foyers qui touchent la prime d’activité. Soit un total de 10 millions de foyers bénéficiaires.
À combien s’élève cette prime exceptionnelle ?
La prime de rentrée est fixée à 100 € par famille avec une majoration supplémentaire de 50 € par enfant. « Pour les familles qui n’ont pas de minimas sociaux et qui touchent la prime d’activité, un versement leur sera accordé d’ici l’automne prochain », rapporte un communiqué du ministère.
Cette aide financière vient compléter la revalorisation de 4 % de la prime d’activité appliquée au mois de juillet dernier. Bruno Le Maire rappelle que cette prime a été spécialement conçue pour « financer les courses alimentaires ». Sa mise en place a coûté à l’État un budget conséquent de 1,1 milliard d’euros.