A quoi faut-il s’attendre avec la nouvelle réforme des retraites ?

Au cours de la dernière campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait promis d’apporter des modifications dans le système de retraite français. Mais à quels changements faut-il s’attendre ?

La nouvelle réforme des retraites prévoit plusieurs améliorations dont l’annulation des régimes spéciaux (SNCF, RATP) ou encore le report de l’âge de départ à la retraite. Gros plan sur les changements auxquels les retraités vont devoir faire face !

Réforme des retraites : qui sont les principaux concernés ?

Ces nouvelles mesures s’appliquent aux seniors nés à partir de 1961. Contrairement à l’ancienne réforme présentée il y a deux ans, celle-ci ne contiendra aucun délai de grâce. Si la loi est approuvée dans les délais prévus, elle concernera l’ensemble des retraités nés à cette date et qui décident d’interrompre leurs activités professionnelles à l’âge de 62 ans en 2023.

La transition se fera de manière progressive à hauteur de 4 mois de travail par an. Parmi les premiers ciblés figurent des générations nées en 1961 qui partiront à la retraite, à l’âge de 62 ans d’ici l’an prochain. En 2028, on aura atteint l’âge minimum de 64 ans pour les retraités nés à partir de 1966 et ainsi de suite. L’âge de départ pourrait rester fixe à 64 ans dans la mesure où le régime vieillesse est éligible.

Pour les futurs retraités qui ont entrepris de longues carrières et qui ont entrepris des professions pénibles, il est possible de se retirer dès 60 ans sous certaines conditions. La borne d’âge pourrait par exemple être fixée à 62 ans. En ce qui concerne l’âge du taux plein automatique, il demeure fixé à 67 ans.

Quid des régimes spéciaux ?

Seuls les nouveaux recrus auront le droit de mettre un terme aux privilèges. Emmanuel Macron, lors de l’annonce de sa réforme, a annoncé une suppression des régimes spéciaux incluant ceux des IEG, de la SNCF et de la RATP rassemblant plus de 325 000 agents en fonction. Cette mesure risque néanmoins de prendre beaucoup plus de temps que prévu.

En ce qui concerne la date, tout dépendra du verdict des négociations entamées avec les syndicats. Dans tous les cas, le dispositif ne sera pas effectif avant 1 ou 2 ans. Sa mise en place dépendra également du prix des concessions (augmentation de salaires, primes, plan de carrière, pénibilité…).