Affaire Jubillar : Découvrez comment Cédric a prouvé la trahison de Delphine, une approche fourbe

Dans le cadre de l’affaire liée à la disparition de Delphine Jubillar, son mari Cédric a tenu à faire savoir que la jeune femme l’avait trompé. Voici les détails de son témoignage.

Plusieurs mois avant la disparition de Delphine, son couple avec Cédric n’allait pas bien. Ce dernier aurait appris que sa compagne la trompait avec un autre homme. Il a donc mis en place un dispositif pour la surveiller.

Affaire Jubillar : maître Laurent Boguet sort du silence

Maître Laurent Boguet s’est prononcé cette semaine pour donner des nouvelles concernant l’affaire Jubillar. L’avocat prend la défense des deux enfants du couple sans pour autant accabler le mari de la victime. Rappelons que Cédric fait office de suspect numéro un dans le cadre de cette mystérieuse affaire. Le père de Louis (7 ans) et Elyah (3 ans) est placé en détention provisoire en attendant son jugement.

Depuis que l’enquête a été ouverte, le père de famille n’a cessé de clamer son innocence. Selon l’avocat, la prise de bec qui tourne mal sur fond d’infidélité ne doit pas être retenue comme seule hypothèse. « Cédric Jubillar a eu recours à une forme de brutalité avant le drame. Il avait surveillé Delphine pour savoir si cette dernière lui trompait. Il a tenté de confondre la mère de famille sur sa supposée trahison et les raisons du drame ».

Un mobile basé sur un passé abandonnique

Le psychologue qui a consulté Cédric Jubillar à plusieurs reprises en prison a tenu à dévoiler ses conclusions. « La fin d’une vie de famille qui était très importante à ses yeux, sans doute un moment d’effondrement personnel. Emporté par la colère, il aurait pu agir en conséquence, repoussant le sentiment d’échec », précise le spécialiste.

Compte tenu de ses analyses, l’avocat Boguet estime que le profil de Cédric correspond à un mobile motivé par son passé abandonnique. Le fait d’imaginer sa femme construire une nouvelle famille avec un autre l’a poussé à commettre l’irréparable, estime l’homme de loi.