Affaire Jubillar : l’avocat de Cédric Jubillar lâche une bombe qui fait basculer l’enquête

Voilà maintenant plus de deux ans que Delphine Jubillar a mystérieusement disparu. Aujourd’hui, l’enquête suit son cours. Son mari, Cédric Jubillar, fait office de suspect numéro un.

Dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, Delphine Jubillar se volatilise dans de mystérieuses conditions. Depuis, la jeune femme est introuvable. Deux ans après, les enquêtes tentent de reconstituer le drame en présence son compagnon, Cédric Jubillar.

Affaire Jubillar : l’heure de la reconstitution a sonné

La date de la reconstitution a été fixée pour le mois de novembre prochain. Cédric Jubillar, qui fait office de suspect numéro un est incarcéré depuis l’année dernière et devra être transféré à Cagnac-les-Mines pour être entendu par les gendarmes. Un moment fatidique pour les proches de la victime et les avocats du suspect. Ces-derniers ont cependant pris la décision de ne pas se présenter sur les lieux, comme le rapporte l’avocat Maître Jean-Baptiste Alary dans les colonnes du Figaro.

« Nous avions fait une première requête de reconstitution qui avait été déclinée », souligne l’homme de loi qui explique n’avoir reçu aucune notification concernant cette reconstitution. Le maître enchaîne : « Aujourd’hui, voilà qu’elle est mise en exécution sans que personne ne nous avertisse (…). Tant qu’il n’y aura pas de convocation, nous ne viendrons pas ».

Les avocats du suspect aux abonnés absents

Si les avocats du compagnon de la victime ne se présenteront pas à la reconstitution, le fils aîné de Delphine, considéré comme témoin clé dans l’enquête brillera également par son absence. En effet, ce-dernier est encore trop jeune pour participer à ce genre d’événement (5 ans). A titre de rappel, ce dernier avait expliqué avoir entendu ses parents s’engueuler avant la disparition de sa maman.

Par ailleurs, Louis aurait également essuyé les accès de colère de Cédric. Ce dernier toujours présumé « non-coupable » hurle sur ses enfants et leur donne des « fessées » témoigne le voisinage. Des accusations démenties par le principal intéressé. Si le père de famille avoue avoir tiré sur l’oreille de son fils ou lui filé de temps à autre une « légère pichenette », il assure n’avoir jamais levé la main sur le jeune garçon. Comme il le précise : « Mon fils n’est pas maltraité ».