Alors que son grand amour a rendu l’âme, Alain Delon a pris soin de la prendre en photo sur son lit de mort. Retour sur les confidences renversantes de l’acteur sur ce deuil difficile.
40 ans après le décès de Romy Schneider, son mari, Alain Delon a tenu à lui rendre un vibrant hommage. L’illustre acteur se rappelle tous les souvenirs passés avec la star du septième art.
« Je pense à elle chaque jour… »
En mai 1982, Romy Schneider décède à l’âge de 44 ans. À l’occasion d’un entretien pour le Journal du Dimanche, celui qui a joué avec elle dans plusieurs rôles au cinéma a tenu à lui adresser quelques mots en guise d’hommage. « Je pense à elle chaque jour. Je suis sûr qu’elle est plus heureuse là où elle est », confie Alain Delon auprès de nos confrères avant d’expliquer que ce décès ne l’avait pas pour autant surpris.
L’acteur de 86 ans poursuit : « J’avais eu un pressentiment. Romy ne pouvait pas continuer à vivre après la perte de son fils David qui était sacré à ses yeux. Depuis sa mort, j’ai senti qu’elle allait s’en aller plus vite, car elle ne le supporterait pas ». À titre de rappel, le regretté David est mort en escaladant un mur dans le nid familial.
Alain Delon absent aux obsèques de Romy Schneider
À la mort de Romy Schneider, Alain Delon a pris la décision de ne pas assister à ses funérailles. À ce propos, le comédien souligne : « Je ne voulais pas me retrouver dans la ligne de mire des photographes. C’était du voyeurisme ». Les jours suivant la tragédie, le père de famille s’est néanmoins recueilli sur la tombe de la défunte pour être « seul » avec elle. L’acolyte de Johnny Hallyday revient ensuite sur un souvenir qu’il garde précieusement depuis la mort de l’actrice.
« Je l’ai prise en photo sur son lit de mort et je le garde soigneusement dans mon portefeuille. Elle est resplendissante, je regarde souvent ce cliché », poursuit-il. Même s’ils ont passé beaucoup de temps sur les plateaux de tournage, les deux célébrités ont été plus heureuses ensemble, une fois les caméras éteintes. « On s’est aimés énormément. On était très heureux » conclut le fils d’Édith Arnold.
