Les arnaqueurs ne cessent de redoubler d’inventivité pour piéger de nouvelles victimes chaque jour. Selon l’Insee, voici la forme d’escroquerie dont il faut le plus se méfier !
Le nombre de victimes d’arnaques a grimpé de 7 % au mois de mai dernier. Face à l’ampleur de la situation, il est devenu primordial de redoubler de vigilance. Mais de quoi faut-il se méfier au juste ? Le point à travers cet article !
Arnaques en tout genre : les plaintes se multiplient chaque année
L’année dernière, le SSMSI a enregistré une hausse de 15 % sur le nombre d’arnaques en France contre une progression de 1 % en 2020. En 2019, avant que l’épidémie de Coronavirus ne pointe le bout de son nez, elle a été évaluée à 11 %. En 2021, les autorités ont recensé 423 000 cas d’escroqueries de tout genre contre seulement 318 200 en 2016. Davantage de chiffres qui devraient nous inviter à faire preuve de plus de méfiance au quotidien !
Selon CVS, qui a publié son rapport d’enquête en mars 2022, ces chiffres demeurent incomplets puisque les victimes sont nombreuses à ne pas déposer de plaintes. Seuls 25 % des victimes d’arnaque bancaire se sont rendus auprès de la gendarmerie pour déclarer l’infraction. Mais une question titille aujourd’hui l’esprit du public : certaines régions sont-elles plus impactées que d’autres ?
De quel genre d’arnaque faut-il le plus se méfier ?
Selon cette même enquête, les arnaques bancaires seraient la première forme d’arnaque dont il faut le plus se méfier. Qu’il s’agisse du paiement à la carte ou des retraits en GAB, il faut garder l’œil ouvert ! Selon les résultats de cette étude : « 1,3 million de foyers métropolitains ont avoué avoir été victimes d’escroquerie bancaire en 2020. Ce qui correspond à 4,4 % des foyers ».
Pour 71 % d’entre eux, la fraude a été commise à la suite de l’acquisition d’une carte bancaire en ligne. D’où l’importance de veiller à payer sur des plateformes sécurisées. Le phénomène toucherait les anciennes générations plus que les jeunes d’aujourd’hui. Comme le confient les auteurs de l’étude : « La proportion des victimes est de 2,7 % parmi les tribus dont la personne de référence a plus de 60 ans ».