Allocation de rentrée scolaire : les parents hors d’eux, la proposition de loi ne fait pas l’unanimité !

La proposition de loi récemment suggérée par les députées de droite pour soutenir l’allocation de rentrée scolaire est loin de faire l’unanimité auprès des parents. Et pour cause…

En raison de l’inflation, l’État a appliqué une revalorisation de 4 % sur l’allocation de rentrée scolaire cette année. Mais une récente proposition des députés de droite fait scandale.

Des rumeurs qui créent la polémique

Ces derniers temps, les bruits courent selon lesquels les bénéficiaires de l’ARS ne se servent pas de cette prime pour couvrir les dépenses liées à la rentrée scolaire. C’est notamment ce qu’a laissé entendre l’ancien ministre, Jean-Michel Blanquer en faisant allusion à l’acquisition de télévision.

Si ces allégations relèvent de simples rumeurs, certains députés ont décidé de prendre les dispositions qui s’imposent. Ce qui a conduit à cette proposition de loi créant aujourd’hui la controverse. Elle a pour objet de compléter les charges liées à l’allocation de rentrée scolaire.

Des bénéficiaires traités de « mauvais pauvres »

Une question se pose : le gouvernement est-il autorisé à dicter le peuple sur la manière dont il va dépenser cette prime ? Une fois que l’aide est entre les mains des bénéficiaires, l’État a-t-il encore le droit d’intervenir ? Pour le moment, aucune réponse satisfaisante n’existe à ces questions. Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement a réagi à la rumeur concernant le détournement de l’ARS sur Twitter.

Dans son tweet, Olivier Véran souligne : « L’ARS est équitable et indispensable ! Il s’agit d’un précieux coup de pouce financier pour les trois millions de familles bénéficiaires afin de financer l’achat des fournitures scolaires et autres charges de la rentrée. Cessons les stigmatisations ! ».

Dans la barre des commentaires, un député LREM souligne : « Heureusement, les républicains sont là pour poser une PPL ce mois-ci. Ce qui va permettre de mettre fin à ces mauvais pauvres qui se servent de cette aide financière à d’autres fins pour la rentrée ».