Bonne nouvelle pour certains Français qui ont entre 18 et 24 ans. L’État a prévu de leur fournir une aide mensuelle de 500 € pour faire face à la crise. Quelles sont les conditions d’éligibilité ? On vous dit tout !
Les jeunes âgés de 18 à 24 ans qui habitent dans le département de la Loire-Atlantique devraient prochainement profiter d’une aide financière de 500 €. Découvrez l’essentiel à retenir au sujet de ce précieux coup de pouce financier.
À quoi cette aide va-t-elle servir ?
Cette aide a vu le jour dans le but d’aider les jeunes qui n’ont pas forcément les moyens de subvenir à leurs besoins. À ce propos, celui qui est à la tête du conseil départemental de l’AFP confie : « Il ne s’agit pas d’une œuvre de charité. C’est pour les accorder des droits même lorsqu’ils ne sont pas dans la bonne case. C’est notamment le cas des étudiants qui ont redoublé, ceux qui ne touchent pas le RSA et ceux qui ne bénéficient pas d’appui familial ».
Cette aide financière peut aller jusqu’à 500 € par mois. Néanmoins, il existe des caps à franchir et ils diffèrent en fonction de la situation personnelle du bénéficiaire. Une fois la requête confirmée, elle sera valable pendant quatre mois pour soutenir les jeunes dans le cadre de leur insertion dans la vie professionnelle, les dépenses liées à la santé et au logement.
Selon les explications du vice-président, Jérôme Alemany, l’allocation peut être renouvelée tous les trois mois en attendant que le bénéficiaire puisse vivre une stabilité. Ce dispositif sera contrôlé par un comité d’expérimentation qui procèdera à des corrections le cas échéant. Ce dernier donnera son verdict dans les trois ans qui suivent.
Un projet qui va s’étendre sur toute la France ?
En parallèle, une enquête sera conduite par l’université de Nantes pour contrôler les impacts de cette allocation financière sur les jeunes. À la clé, un éventuel élargissement du dispositif sur le reste du sol français. Rappelons que les départements de Gironde et la ville de Lyon ont également instauré leurs propres dispositifs. Le département de Haute-Garonne, quant à lui, suggère une désignation aléatoire des bénéficiaires de l’aide. La suggestion a été rejetée.