Les bénéficiaires des allocations de la CAF sont nombreux à se plaindre en raison d’un retard de versement. Mais que se passe-t-il au juste ? Le point à travers cet article !
Dans plusieurs départements français, un retard est constaté dans le traitement des dossiers liés aux allocations de la CAF. Une situation qui dure depuis plusieurs mois. Mais comment l’expliquer ? La rédaction de JFD vous en dit plus dans les prochaines lignes !
Versement des allocations : pourquoi autant de retard ?
Difficile pour les bénéficiaires des allocations sociales de contenir leur colère face aux retards de versements. La situation est visible dans plusieurs agences de la CAF en France. Mais selon le directeur général de l’établissement, la situation est en train de se débloquer petit à petit. À titre de rappel, ces retards ont été constatés depuis le mois de mai.
Selon Nicolas Grivel, des difficultés ont été rencontrées lors de l’installation de la réforme des aides au logement vers le début de l’année dernière. Depuis, les retards s’accumulent, car le traitement des dossiers prend plus de temps que prévu. Pour le moment, la CAF estime que le délai moyen de traitement avoisine les 17 jours.
Les retards en question concernent principalement le versement du Revenu de Solidarité Active (RSA), l’Allocation aux adultes handicapés (AAH) et les allocations au logement (APL). Pour remédier à la situation, la CAF préfère accorder la priorité aux minimas sociaux pour le moment. À savoir le RSA et l’AAH. Les autres vont devoir faire preuve de plus de patience.
Le traitement de certains dossiers se complique
Le versement risque de perdurer pour certains bénéficiaires en plein déménagement et ceux qui sont sujets à un changement de situation familiale. Selon l’AFP, des pannes informatiques et un manque de personnel expliquent de retard. « Pour rattraper le retard, certaines caisses sont fermées au public un après-midi par semaine », rapporte un responsable FO.
Les dossiers en retard ne sont pas toujours faciles à étudier, car ils requièrent une analyse approfondie avec le requérant. Seuls les dossiers « simples » ont aujourd’hui plus de chance de se faire traiter plus rapidement. Dans tous les cas, cette situation n’est pas facile à appréhender pour les bénéficiaires qui vivent dans une situation précaire.