Pour aider les Français à faire face à l’inflation, le gouvernement a promis un certain nombre d’aides sociales. Voici ce qui a été prévu pour la prime d’activité, le RSA et les APL.
Alors que de plus en plus d’allocations sociales ne sont pas réclamées par leurs bénéficiaires chaque année, l’État a décidé de prendre les dispositions nécessaires pour remédier à la situation. Retour sur les grandes promesses d’Emmanuel Macron sur le sujet…
Ces aides souvent « oubliées » des bénéficiaires
Malheureusement, chaque année, des aides sociales passent aux oubliettes, car elles n’ont pas été réclamées par leurs ayants droit. Selon la DREES, 600 000 familles bénéficiaires du RSA sont concernées. Ce qui équivaut à un allocataire sur 3 ! En moyenne, ces oublis génèrent une perte mensuelle de 330 €. Toujours selon les auteurs de cette analyse, le RSA n’est pas la seule allocation impactée par ce fléau.
Du côté de la prime d’activité, on comptabilise un taux de non-recours d’environ 32 %. Ce qui entraine une perte mensuelle moyenne estimée à 186 € pour les foyers disposant d’un revenu modeste. Pour faire face à cette situation, le chef d’État a promis la « solidarité à la source » lors de sa dernière campagne électorale.
Que faut-il savoir sur la « solidarité à la source » promise par Emmanuel Macron ?
La « solidarité à la source » a pour but d’automatiser le versement des allocations sociales pour réduire ce taux de non-recours. Une manière de simplifier la procédure qui devrait être effective à partir de l’an prochain, comme indiqué par le ministre des Solidarités, Jean-Christophe Combe lors de son entretien avec Le Parisien. Le ministre a cependant insisté sur certaines restrictions.
Cette nouvelle mesure s’applique exclusivement au Revenu de solidarité active, aux aides pour le logement et à la prime d’activité. Par ailleurs, elle ne s’appliquera que sur certains départements dans le cadre de la première étape d’expérimentation. Aucune généralisation en vue donc avant 2025.