A 74 ans, Marcel, souffrant de diabétique, a pris la décision d’entamer une grève de la faim pour alerter l’opinion publique face aux squatteurs qui occupent depuis 17 ans sa maison.
Voilà maintenant 17 ans Marcel assiste impuissant à l’occupation illégale de son appartement par des squatteurs. Lundi dernier, le septuagénaire a décidé de procéder à une grève de la faim pour protester contre ces derniers. Pourtant, au début de l’année, la justice avait rendu un verdict qui devait accélérer leur exclusion.
« Là, c’est abusé. J’ai décidé de réagir ! »
Depuis que les squatteurs ont pris possession de sa maison, Marcel n’y a plus accès. « Je suis du genre à éviter les ennuis mais là, c’est abusé. J’ai décidé de réagir ! », confie-t-il auprès de nos confrères de La Dépêche du midi. C’est ainsi que le retraité a décidé de procéder à une grève de la faim. C’est grâce à son salaire d’ancien comptable que le propriétaire a pu acquérir cette maison. Aujourd’hui, c’est comme s’il n’était plus le propriétaire.
Depuis 17 ans, la propriété est occupée par une bande de sept squatteurs. Depuis, Marcel vit constamment l’enfer. Face à cette situation désastreuse, il a décidé de prendre les mesures qui s’imposant afin de faire entendre on désespoir. Lundi dernier, le retraité a lancé une grève de la faim.
Une situation infernale pour Marcel
A cause de cette situation, Marcel a perdu beaucoup de poids alors qu’il souffre de diabète et qu’il est invalide à hauteur de 85%. « J’arrive tant bien que mal à me tenir debout et à équilibrer mon diabète. Je voulais abandonner le traitement mais le médecin était contre », souligne-t-il dans les colonnes du magazine. De plus, les initiatives du propriétaire à dialoguer avec les squatteurs se sont tous soldées par des échecs.
La nièce du retraité assure : « Ils ont pris un gros chien qui garde la propriété…Sur les lieux, il y a plusieurs personnes et elles refusent tous à l’unanimité de négocier…C’est pot de terre contre pot de fer ». En dépit des nombreuses relances, les occupants illégaux font la forte tête et continuent à squatter les lieux. Marcel se retrouve alors dans l’obligation d’habiter chez ses enfants.
Outre la taxe foncière, le père de famille a été obligé de régler plus de 50 000 € pour couvrir des impayés remontant à plusieurs années en arrière. En effet, les squatteurs n’ont pas payé leurs factures et ils ont ouvert un autre compteur à la place.