Arnaque à la carte vitale : une victime passe aux aveux sur la méthode des escrocs

Alors que l’arnaque à la carte vitale ne cesse de faire des victimes en France, une victime a accepté de passer aux aveux cette semaine sur la façon d’opérer des escrocs. On vous dit tout !

Les arnaqueurs à l’origine de l’arnaque à l’assurance maladie utilisent un stratagème bien rusé pour appâter leurs victimes. L’une d’entre elles a récemment accepté de livrer un témoignage choc concernant le mode opératoire des escrocs. Le point à travers cet article !

La méthode bien rodée des arnaqueurs

Les textos frauduleux invitant les victimes à renouveler leur carte vitale sont de plus en plus nombreux ces derniers temps. Ces personnes qui se font passer pour des conseillers de la banque inondent les boîtes aux lettres et boîtes de réception des victimes. C’est ce qu’on appelle la technique de l’hameçonnage dans le jargon de la cybercriminalité.

« Elle entre dans le top 3 des techniques d’hameçonnage depuis décembre 2021. Elle n’a pas détrôné le mail frauduleux sur la pédopornographie, mais elle n’est pas loin derrière », souligne un responsable en cybersécurité. Les arnaqueurs commencent par envoyer des textos sur le smartphone pour annoncer au destinataire que na nouvelle carte vitale est désormais accessible.

L’émetteur invite ensuite la victime à cliquer sur un lien. Une fois que celle-ci a atterri sur cette page frauduleuse, il lui est demandé de fournir des informations personnelles à l’instar des coordonnées bancaires, les noms et adresses, le numéro de sécu, etc.). C’est ainsi que les malfrats usurpent l’identité de leurs victimes sur la Toile.

Un remboursement est-il envisageable ?

D’une manière générale, les banques ne remboursent pas les victimes de ce genre d’arnaque estimant que leurs clients ont délibérément fourni des informations personnelles. Ce qui n’est pas faux ! Dans tous les cas, il s’agit d’une technique d’arnaque assez sophistiquée et il n’est pas rare de tomber dans le panneau. La loi oblige par ailleurs les établissements bancaires à rembourser les paiements non autorisés dans la mesure où ils n’ont pas été confirmés par une double authentification. Pour éviter les mauvaises surprises, nous vous invitons à garder l’œil ouvert !