Les autorités doivent actuellement composer avec une nouvelle forme d’arnaque liée aux « garages fantômes ». Les témoignages recueillis ont de quoi faire froid dans le dos…
Cet homme a vécu un enfer indescriptible. C’est dans l’anonymat complet qu’il a souhaité témoigner après avoir été victime d’une arnaque au « garage fantôme ». Retour sur ses confidences glaçantes !
Un témoignage terrifiant
Christophe est un commercial propriétaire d’un seul véhicule. Du jour au lendemain, il s’est retrouvé aux commandes d’une flotte composée de 250 voitures. Il en a pris conscience lorsqu’il a commencé à recevoir des coups de fil venant des autorités de toute la France. Comme il le confie auprès de nos confrères de TF1 : « Ils me contactaient pour des vols à main armée, des délits de fuite. Ils n’arrêtaient pas de me demander ma localisation, car certaines voitures ont été utilisées pour les braquages. Elles étaient à mon nom ».
Mais ce n’est pas tout ! Christophe doit également régler plusieurs milliers d’amendes. Les infractions sont nombreuses et variées : stationnement interdit ou dangereux, excès de vitesse… comme il le souligne : « On a d’innombrables pages de la sorte ». En tout, le commercial a dû débourser 250 000 € au Trésor public.
Après avoir déposé une multitude de plaintes, ses dettes ont fini par être gelées même si elles n’ont pas été supprimées. « On continue à me réclamer cette somme. Ça représente un blocage pour contracter un prêt et le pire c’est que je porterais cette dette sur mon dos même le jour de ma mort », a-t-il déploré.
Une forme d’escroquerie sophistiquée
Mais comment Christophe s’est-il retrouvé dans cette situation ? En vérité, les malfrats ont usurpé son identité pour fonder une société spécialisée dans l’achat et la vente de voitures : une sorte de garage fictif. L’entreprise produit des cartes grises avec leur plaque d’immatriculation. Et le responsable aux yeux de la loi est Christophe.
Une avocate de quelques victimes a expliqué : « Le but est de rendre une voiture intraçable avec une apparence de réalité. Cela devient donc très difficile de faire croire aux policiers que vous n’êtes pas à l’origine de tous les délits dont vous êtes accusés ».