Selon un récent rapport publié par l’AFP, un quart des salariés ne réclament pas leurs allocations. Le point à travers cet article !
Selon l’AFP, plus de 25% des employés ayant droit à l’assurance chômage n’y ont pas recours. Mais comment expliquer cette réticence ? La rédaction de JFD vous en dit plus dans les prochaines lignes !
Un taux de non-recours estimé entre 25% et 42%
Dans son rapport, l’AFP souligne : « Entre 25% et 42% des employés bénéficiaires de l’assurance chômage ne le demandent pas. Une proportion assimilable à celle constatée sur d’autres allocations sociales ». Ces résultats d’étude s’ouvrent au Parlement dans le cadre du projet de loi sur l’assurance-chômage. Les députés estiment qu’il est encore « difficile à évaluer ».
L’analyse publiée par les Echos, a été conduite entre 2018 et 2019, soit avant l’épidémie de Coronavirus et la nouvelle réforme liée à l’assurance chômage. Selon les auteurs de l’enquête, ils ont dû affronter plusieurs difficultés. Par exemple, les informations administratives ne contribuent pas à observer la condition de recherche d’emploi.
A ce propos, les auteurs de l’enquête rapportent : « Suivant les thèses retenus, l’évaluation du taux de non-recours des personnes non inscrites à Pôle Emploi avoisine les 30% en un an. Cela représente environ 400 000 à 600 000 inscrits réticents à cette assurance ».
Qui sont ces réfractaires ?
« Environ 30% des individus ayant entre 25 et 60 ans qui connaissent un terme de contrat dans le secteur privé sans être inscrits à Pôle Emploi et qui sont pourtant éligibles à l’assurance chômage n’y ont pas recours », rapporte la publication. Un taux de non-recours qui se rapproche de celui du RSA (34%) et les retraites (32%). Les employés qui ne réclament pas l’assurance chômage sont comparables à ceux qui y ont recours en matière de sexe, d’âge ou d’activité professionnelle.