Attention à cette escroquerie à la « samaoui » qui peut vous ruiner instantanément !

Trois femmes soixantenaires ont récemment été les malheureuses victimes d’une nouvelle forme d’arnaque en pleine rue en France. Méfiez-vous de cette escroquerie à la « samaoui » ! Explications.

Trois Françaises habitant Châtellerault ont récemment été la proie d’une arnaque en pleine rue. Elles se sont retrouvées dans l’obligation de céder de l’argent et des bijoux. Comment les escrocs ont-ils opéré ? Le point à travers cet article !

« J’étais choquée… »

C’est une histoire qui semble improbable, mais qui est pourtant vraie. Samedi dernier, nos confrères de La Nouvelle République avaient rapporté ce fait divers qui semble tout droit sorti d’un polar. Trois femmes âgées de 54 à 67 ans ont été les malheureuses victimes d’une arnaque surprenante à Châtellerault, dans la Vienne. Les témoignages recueillis auprès des victimes ont de quoi choquer concernant le mode opératoire des escrocs.

En effet, chacune des trois femmes a été abordée par un homme qui leur avait demandé où se trouvait la mosquée. Au même moment, une femme en tenue islamique surgit de nulle part et lui lit ce que le futur lui réserve. « Il m’a confié une pierre ovale blanche en me demandant de la serrer dans ma main. Quand j’ai regardé dans ma main plus tard, la pierre est devenue noire. J’étais choquée », confie l’une d’entre elles.

Les trois femmes envoûtées par le « souffle du diable »

La victime s’était ensuite retrouvée tétanisée, comme si elle était « zombifiée ». Plus tard, les trois femmes se sont mises à remettre de l’argent et des bijoux à l’homme qui les avait abordés. Le tout pour une valeur totale de 2 500 €. Selon les résultats de l’enquête, l’arnaqueur se serait servi d’un produit imprégnant la pierre pour amadouer ces victimes : de la scopolamine.

Selon l’avocate de la défense, cette substance est également connue sous le nom « drogue des voleurs » ou « souffle du diable ». Cette arnaque qui se fait sous hypnose est appelée « vol à la samaoui ». À l’issue de cette affaire, trois individus ont été placés en garde à vue au centre pénitentiaire de Poitiers Vivonne.