Avis à tous les parents soucieux de la santé et du bien-être de leurs enfants. Méfiez-vous de ces fournitures scolaires qui renferment des produits jugés toxiques.
Dans un rapport publié cette semaine, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail prévient les parents concernant des produits toxiques présents dans les fournitures scolaires (cahiers, stylos…). Le point à travers cet article !
Plusieurs produits toxiques décelés
À quelques mois de la rentrée scolaire, on apprend que nos enfants sont potentiellement en danger à cause de produits toxiques contenus dans les fournitures scolaires. Dans son dernier rapport, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail dénonce les fabricants de ces accessoires concernant les composants qu’ils utilisent dans la production des fournitures scolaires. L’alerte a ensuite été relancée par 60 millions de consommateurs, UFC-Que-Choisir et Adème.
Selon cette enquête, les étudiants courent un risque en utilisant ou en inhalant ces articles scolaires. À ce propos, Céline Dubois, participante à l’étude explique : « On peut retrouver des métaux à l’intérieur des marqueurs pour tableau blanc (…) ». Mais ce n’est pas tout ! L’Anses pointe du doigt le manque de législation liée à l’utilisation de ces fournitures scolaires. Ce qui explique ce laisser-aller de la part des industriels.
Améliorer le suivi des fournitures scolaires
Pour limiter les accidents, l’Anses appelle à la plus grande vigilance des parents dans le choix des fournitures scolaires pour leurs enfants. « Je recommande aux consommateurs de prioriser les fournitures sans parfum, sans paillette ou autre substance suspecte (…). Il faut également vérifier que l’enfant ne machouille pas ces instruments utilisés au quotidien », poursuit notre experte.
L’entité chargée d’assurer la sécurité des consommateurs suggère de renforcer les mesures de contrôle des articles scolaires vendus sur le marché en effectuant régulièrement des actes de surveillance et en procédant à des prélèvements. Ces dernières années, une cinquantaine de plaintes a été déposée concernant les produits de papeterie.