Avis aux locataires : préparez-vous à une hausse de votre loyer pour les prochaines semaines !

© Dossier familial

Avis à tous les locataires ! Le prix du loyer risque de faire l’objet d’une hausse dans les semaines qui vont suivre, selon l’Insee. Et pour cause…

Alors que l’inflation continue à sévir en France, plongeant de nombreux ménages dans une instabilité financière non négligeable, les locataires doivent composer avec un autre problème. Selon l’Insee, le loyer pourrait augmenter d’ici quelques semaines. Le point à travers cet article !

Le tarif du loyer revu à la hausse

Après la flambée des prix de l’essence, du gaz et des PPN, c’est le secteur de l’immobilier qui est cette fois touché par la crise. Le 15 avril dernier, l’Insee (Institut National de la Statistique et des Études économiques) a révélé le dernier indice de référence des loyers. Celui-ci est utilisé par les propriétaires de biens immobiliers pour le calcul du loyer réclamé auprès des locataires.

Au cours du premier trimestre de cette année, l’IRL a fait l’objet d’une hausse de 2,48 %. Selon nos confrères de Capital, cet indice représente la moyenne de l’évolution des prix sur les 12 derniers mois. Les bailleurs se basent ainsi sur le dernier IRL pour revaloriser leurs loyers. En conséquence, les baux conclus entre avril et juin sont évalués en fonction de cet indice.

Concrètement, si vous signez un bail au 1er avril 2021 pour un loyer mensuel de 900 € et une clause autorisant la revalorisation du loyer, le bailleur a le droit de faire monter le prix pour 19,29 €. Ce qui revient donc à payer la somme de 919,29 € au 1er avril de cette année. N’hésitez pas à vous servir du simulateur en ligne de l’Insee pour ne pas se tromper dans le calcul.

Qui est concerné par cette hausse du loyer ?

Suivant la loi Alur, instaurée en 2014, un propriétaire dispose d’un délai d’un an pour augmenter le loyer de son locataire. Une fois ce délai dépassé, aucune hausse n’est autorisée, et ce durant 12 mois supplémentaires. À titre d’illustration, si le bail a été conclu le 14 février 2021 et qu’à partir du 14 février 2022, le propriétaire n’a pas réalisé une hausse de loyer, il devra patienter jusqu’au 14 février 2023.