L’année 2023 risque de mal commencer pour de nombreux Français qui risquent d’être privés de ce fruit qu’ils adorent tous. En effet, celui-ci pourrait déserter les rayons des supermarchés en raison des aléas météorologiques.
Voici une nouvelle qui risque de déplaire aux fans de bananes ! Ce fruit exotique, très apprécié des Français pourrait déserter les grandes surfaces d’ici l’année prochaine. Mais pourquoi cette pénurie sachant que ce fruit est normalement disponible en toute saison ? Le point à travers cet article !
Les bananes en voie d’extinction ?
La crise ukrainienne aura eu des impacts non négligeables sur l’année 2022 : pénurie de carburant, hausse des prix des denrées alimentaires, crise énergétique…Bref, l’année à venir risque de ne pas être plus glorifiante ! Selon nos confrères des Echos, cette crise fragilise également la production de bananes. En effet, ces fruits se dont de plus en plus rares et les experts craignent une pénurie.
Rappelons que la banane figure parmi les fruits les mieux vendus en France, derrière la pomme. Elle est appréciée par les adultes et les enfants en raison de son goût sucré. De plus, ce fruit est connu pour être bourré de vitamines. L’approvisionnement sur le marché européen est assuré en grande partie par l’Equateur et l’Amérique Latine. Malheureusement, les violentes orages qui ont sévit dans le continent ont endommagé les récoltes.
Vers une augmentation des prix du banane pour 2023…
Compte tenu de cette situation, les consommateurs doivent s’attendre au pire. Comme le rapporte le magazine : « La production pourrait chuter de 20% dès 2023. Reste à savoir si les plantations seront suspendues ». Par ailleurs, les produits exportés en bateau passent plusieurs jours en mer et le processus de mûrissement est déjà à un stade avancé lorsqu’ils arrivent chez les grossistes.
Notons que les mûrisseries consomment énormément d’énergie alors que le prix de l’énergie est déjà à la hausse. Les fabricants sont donc obligés de dépenser une fortune pour l’exploitation et redoutent au passage les coupures de cet hiver qui pourraient endommager leurs récoltes. Comme le souligne l’expert Philippe Pons : « L’énergie, c’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Les producteurs sont à bout ». Seul l’avenir nous confirmera cette éventuelle pénurie.
