Au cours du premier conseil des ministres, le sujet lié à la Prime Macron a été évoqué. Celle-ci pourrait être triplée pour atteindre les 6000 €. Le point à travers cet article !
Avec l’inflation, les consommateurs rencontrent des difficultés à subvenir à leurs besoins fondamentaux au quotidien. Selon les études menées par l’Insee, la situation risque de s’aggraver dans les prochains mois avec un taux d’inflation de 5,4 %. Raison pour laquelle le gouvernement d’Emmanuel Macron a décidé de prendre des initiatives fermes.
L’essentiel à retenir sur la prime Macron
La prime Macron est un dispositif mis en place par le gouvernement pour aider les Français salariés à revaloriser leur pouvoir d’achat. En conséquence, l’employeur fixe l’accès ou non à la PEPA à certains de ses employés. Cette mesure est entrée en vigueur il y a trois ans et permet aux salariés de toucher une aide financière exonérée d’impôts et de prélèvements sociaux.
La Prime exceptionnelle de pouvoir d’achat (PEPA) est octroyée par les employeurs sous certaines réserves. Pour profiter de cette prime, les salariés ne doivent pas dépasser une certaine limite de revenu. Il s’agit donc d’une prime d’entreprise libre et facultative et elle n’inclut aucune taxe à payer. Le revenu des titulaires ne doit pas être supérieur à 1 000 et 2 000 euros et ces derniers doivent être soumis à un accord d’intéressement.
La PEPA va tripler cette année !
Au début de la semaine, le projet de loi en rapport avec la prime est enfin sorti. Ce dernier doit être présenté au public avant les législatives prévues pour les 12 et 19 juin prochains. Si auparavant, la prime Macron était de l’ordre de 1 000 €, elle pourrait passer à 3 000 € dans les prochains mois. Néanmoins, ce bonus s’applique exclusivement aux entreprises n’employant pas plus de 50 salariés.
Les entreprises qui peuvent se prévaloir d’un accord d’intéressement ont également droit à cette prime, quel que soit le nombre d’ouvriers employés par l’organisation. En conséquence, le montant de la prime Macron peut passer de 2 000 € à 6 000 €. L’employeur est malgré tout libre de moduler la somme à octroyer suivant les critères qu’il juge nécessaires.