Pour échapper aux sanctions liées à un excès de vitesse, certains automobilistes n’hésitent pas à faire preuve d’astuce bien rusée. Le point à travers cet article !
Les automobilistes sont nombreux à commettre chaque jour des infractions routières en France (non-respect de limitation de vitesse, feu rouge, stationnement interdit…). Pourtant, nombre d’entre eux ne sont jamais sanctionnés. Et pour cause…
Des voitures appartenant à une société « fantôme »
Ces voitures immatriculées ne respectant pas la vitesse maximale autorisée ne reçoivent pas la moindre amende en guise de sanctions. Selon nos confrères de JDD, ils sont des dizaines à avoir trouvé le moyen de piéger les policiers. En effet, ces véhicules appartiendraient à ce qu’on appelle des « garages fantômes » dont l’adresse est enregistrée dans des coins vagues ou des HLM.
Raison pour laquelle l’administration ne parvient pas à mettre la main sur les propriétaires de ces voitures incriminées. De plus, ces conducteurs tentent par tous les moyens de brouiller les pistes en organisant une sorte d’évasion fiscale. C’est notamment le cas de cet automobiliste de VTC qui ne respecte pas la limitation de vitesse et qui souligne que sa voiture est empruntée à une société de location de voitures.
Tout se fait sur Internet
Les personnes qui souhaitent louer des voitures ont tout simplement à formuler une requête en ligne auprès de ces dits « négociants fantômes ». Ces derniers utilisent une fausse identité auprès du registre du commerce pour exercer cette activité illégale. Par l’intermédiaire d’un récépissé de déclaration de garage, le client peut librement rouler avec la voiture sans craindre de se faire punir en cas de non-respect des règles.
En effet, en cas de PV, le contrevenant ne risque rien puisque la voiture n’est rattachée à aucune personne physique. Au mois de mars dernier, TF1 avait raconté l’histoire d’un garagiste qui s’est fait usurper son identité en recevant régulièrement des contraventions de voitures cédées illégalement à son nom. En tout, le gouvernement lui aurait demandé de payer 20 millions d’euros.
Les autorités redoublent actuellement d’efforts pour tenter de stopper ce fléau de garage clandestin. Pour ce faire, un policier suggère de procéder à des vérifications physiques des différentes adresses auxquelles est enregistrée une entreprise nouvellement formée au RCS.