En France, il existe une prime en particulier que les bénéficiaires ont souvent tendance à oublier. Il s’agit de l’ASPA. La rédaction de JFD vous en dit plus dans les prochaines lignes !
Des aides financières, il y en a tellement en France que l’on rencontre parfois des difficultés à s’y retrouver. Parmi les bonus souvent oubliés par les bénéficiaires figure l’ASPA. De quoi s’agit-il ? Le point à travers cet article !
À quoi sert l’ASPA ?
L’Allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) permet aux retraités disposant d’un revenu modeste de survivre surtout en ces temps de crise. Selon une étude récemment menée par la Drees, plus de la moitié des bénéficiaires oublient de réclamer cette aide. Dans son rapport publié le 18 mai dernier, on peut lire : « En 2016, sur les 646 800 bénéficiaires de l’ASPA, seules 325 700 ont touché la prestation. 321 200 d’entre eux n’ont pas suivi les procédures pour accéder à l’aide financière ».
À titre de rappel, il s’agit d’un bonus mensuel octroyé par la caisse de retraite (Carsat, MSA). Cette année, elle est évaluée à 916,78 € par mois pour une personne célibataire contre 1 423,31 € pour un couple. Selon nos confrères de Démarches administratives, le taux de non-recours est d’autant plus faible que la valeur attendue est importante.
Les résultats de l’enquête indiquent également que la majorité des personnes qui n’ont pas réclamé cette aide sont des femmes âgées de plus de 85 ans, des titulaires de pension de réversion, des retraités à la carrière complète et des propriétaires qui ne formulent tout simplement aucune demande.
Un taux de non-recours élevé
La Drees fait état d’un non-recours plus élevé chez les personnes éligibles au minimum vieillesse entre 2012 et 2016 (plus de 85 %). Cela s’explique par une augmentation des ressources moins rapide en comparaison avec le barème de la prestation. Il en va de même pour les personnes dont l’éligibilité tient compte du fait de devenir veuf.
Rappelons que le montant de cette aide varie en fonction des revenus financiers du ménage. Au mois de janvier dernier, il a été fixé à un plafond mensuel de 916,78 €, soit 11 001, 44 € chez les célibataires. Si vous faites partie de ceux qui ont oublié de faire la demande, n’hésitez pas à réclamer ce qui vous revient de droit !