Avec la crise qui sévit actuellement en France, le sujet lié au pouvoir d’achat est sur tous les fronts. Aujourd’hui, l’État a instauré de nouvelles dispositions liées à la distribution d’un chèque alimentaire.
Au cours de sa dernière campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait promis un chèque alimentaire pour permettre aux Français en difficulté de faire les courses en toute sérénité, en dépit de la crise. Que faut-il retenir au sujet de ce nouveau dispositif mis en place par le gouvernement ? Précisions.
Emmanuel Macron honore sa promesse
Avant d’être réélu pour le prochain quinquennat, Emmanuel Macron avait promis de venir en aide aux ménages les plus modestes face aux effets dévastateurs de l’inflation. L’État projette de viser les Français vivant dans la précarité sur le plan alimentaire. Le chèque alimentaire profitera ainsi aux étudiants en difficulté et aux employés touchant un salaire modeste. En tout, ils seront huit millions à profiter de ce coup de pouce financier cette année.
Rappelons que la flambée des prix concerne entre autres les denrées alimentaires. Au mois de mars dernier, le mari de Brigitte Macron avait promis de mettre en place un « chèque alimentaire » pour aider les classes moyennes à affronter l’inflation. Un dispositif annoncé deux semaines plus tôt dans son discours lors de son passage à Poissy, dans les Yvelines.
Tout ce qu’on sait sur le « chèque alimentaire »
Selon le ministre de l’Agriculture, le chèque alimentaire serait évalué à une cinquantaine d’euros par mois. Pour l’heure, on ignore les modalités de versement de l’aide financière. On sait néanmoins que la distribution sera assurée, soit par la Caisse d’Allocation Familiale, soit par le ministère chargé des Finances. De son côté, FNSEA suggère un dispositif visant à payer 5 € par jour.
Pour assurer une alimentation équilibrée, l’État pourrait prioriser l’achat de fruits et légumes. Le syndicat agricole réclame la possibilité de se servir du chèque pour acheter des produits en dehors de la grande distribution, plus précisément sur les marchés et au niveau des paysans. De nombreuses conditions restent à fixer. La rédaction de JFD vous tient informé le moment venu.