Au même titre que les tickets restaurants, certains produits ne sont pas concernés par le chèque alimentaire. Quels sont-ils ? Le point à travers cet article !
Le chèque alimentaire pourrait ne pas couvrir certains produits essentiels du quotidien. En effet, une restriction est applicable sur cette aide octroyée par le gouvernement pour aider les Français à faire face à l’inflation.
Un dispositif visant à prioriser les produits sains et non cancérigènes
Certains députés réclament à ce que le chèque alimentaire puisse être l’occasion d’instaurer un programme de santé publique et de sauvegarde de l’environnement. Ces derniers souhaitent que ce dispositif ouvre l’accès à des « produits sains et non cancérigènes », comme le rapportent nos confrères du JDD dans leur numéro datant du 4 juin dernier. « Nous donnerons le meilleur de nous-même pour réserver le bénéfice du chèque alimentaire à des produits sains », promet l’un de ces élus.
Dans un communiqué officiel, l’Inserm annonce une hausse de 10 % de la proportion d’aliments transformés afin de limiter les risques de contracter un cancer du sein. Toujours selon les précisions des députés, les foyers qui disposent d’un revenu modeste sont les plus enclins à manger de la malbouffe, renferment des additifs jugés toxiques pour la santé.
Cette aide devrait contribuer à améliorer les investissements dans les chaînes de production à long terme en prenant en considération les avertissements des scientifiques sur l’usage d’additifs et de produits cancérigènes. Le chèque alimentaire devrait de ce fait permettre d’améliorer le pouvoir d’achat, de réduire les prix des produits de qualité et de mieux structurer les structures agricoles pour une alimentation durable.
Les produits exclus du programme
Les nuggets, les barres chocolatées, les pâtes à tartiner, mais aussi les pizzas surgelées, qualifiées comme des aliments malsains n’entrent pas dans ce programme. Il ne faudra donc pas compter sur le chèque alimentaire pour couvrir les dépenses sur ce type d’achat dans les supermarchés. Les dernières statistiques indiquent que les foyers modestes préfèrent acheter des charcuteries en service libre. L’OMS estime que ces produits sont à l’origine de 4 300 cas de cancers de l’estomac partout dans le monde.