L’Etat a prévu plusieurs dispositifs pour venir en aide aux Français face à l’inflation. Parmi elles figure le chèque énergie, à ne pas confondre avec le chèque énergie exceptionnel.
Bouclier tarifaire, prime vélo, aide exceptionnelle de solidarité…Emmanuel Macron a instauré plusieurs ides financières pour soutenir les Français face à la flambée des prix. Aujourd’hui, nous allons mettre la lumière sur le chèque énergie en particulier et sa différence avec le chèque énergie exceptionnel.
L’essentiel à retenir concernant le chèque énergie
C’est en 2018 que le chèque énergie voit jour en France. Il est alors remis chaque année à plus de 5 millions de ménages. Les personnes éligibles à cette aide se font virer le chèque en question directement sur leur compte bancaire sans procéder à un quelconque démarche. Pour pouvoir en profiter, il convient de disposer d’un revenu fiscal de base ne dépassant pas les 10 800 €. Cette somme est notée sur la première page de l’avis d’impôt sur le revenu.
La valeur de l’aide varie suivant la rémunération et l’unité de consommation du demandeur. Pour vérifier votre éligibilité, nous vous invitons à utiliser le simulateur en ligne disponible sur le site du ministère de la transition énergétique. Il suffit de remplir les informations demandées pour voir si vous êtes oui ou non éligibles au chèque énergie.
Une rallonge pour affronter l’hiver
L’année 2022 a été particulièrement difficile sur le plan socio-économique (crise ukrainienne, approvisionnement en gaz…). Face à l’urgence de la situation, le gouvernement a mis en place le chèque énergie exceptionnel qui devrait profiter cette année à plus de 12 millions de familles françaises. Cette initiative a été prise dans le but de remédier à la hausse des prix de l’électricité et du gaz, notamment des foyers les plus modestes.
A ce propos, Elisabeth Borne avait confié dans son discours : « Nous sommes résignés, comme depuis le début de la crise, à faire tout notre possible pour protéger les Français. Ces chèques seront remis à 40% des familles vivant dans une situation précaire d’ici la fin de l’année ».