Consommation, transport, logement… Les familles modestes victimes de surcoûts ?

Une récente étude démontre que les familles modestes doivent malheureusement faire face à des surcoûts avec la flambée des prix touchant tous les secteurs (consommation, transport, logement…).

Les familles disposant d’un revenu modeste dépensent parfois des surplus en comparaison avec les foyers issus de la classe moyenne. C’est en tout cas ce que révèle le résultat d’une étude récemment menée par l’association Action Tank Entreprise et Pauvreté. Ces surcoûts sont liés à diverses dépenses…

Les familles modestes marginalisées

Prix exorbitant du mètre carré, hausse des tarifs du carburant, les ménages modestes souffrent de cette situation de forte inflation. En effet, ils sont contraints de dépenser un surplus en comparaison avec les autres familles. Heureusement, ils peuvent compter sur les allocations sociales pour contrebalancer ces dépenses.

Selon Jacques Berger, directeur de l’association ayant mené cette analyse : « Les familles vivant dans une situation précaire doivent acheter plusieurs biens et services dans des conditions moins favorables que les autres ». Notons que l’étude a été menée en collaboration avec le cabinet Boston Consulting Group, à la suite d’une requête de la Banque Postale.

Un fléau qui touche diverses catégories de dépenses

Toujours selon le directeur, cette situation concerne différentes dépenses. A titre d’illustration, pour le logement, les foyers modestes disposent de surfaces moins importantes avec un tarif au mètre carré plus onéreux. En moyenne, on constate un surcoût de 13% compensé dans la majorité des cas par les aides au logement.

En ce qui concerne le transport, ces foyers se servent de véhicules relativement anciens. Des modèles de voitures qui consomment énormément de carburant. Ce qui alourdit les charges d’environ 17%. Pour ce qui est de l’électroménager, les familles modestes déboursent un complément de 28% pour la lessive en raison de leurs équipements souvent vétustes. En tout, ces surcharges sont estimées à environ 1 500 € par an, diminuées de 100 € grâce aux allocations sociales. De précieux coups de pouce financiers qui leur permettent de mieux affronter l’inflation.