Bonne nouvelle pour ceux qui souhaitent cumuler emploi et retraite surtout en ces temps de crise. Nous vous proposons ci-après quelques astuces simples et efficace !
Se remettre au travail permet d’améliorer les revenus et d’enchaîner une activité même si elle n’est pas très lucrative. Un cumul est envisageable de nos jours mais sous certaines conditions. Le point à travers cet article !
Un cumul « total » envisageable dès 62 ans
Pour profiter d’un cumul « total », sans aucune restriction, il faut obligatoirement être âgé de 62 ans (âge de départ légal) et plus. Il faut également être titulaire d’un taux plein. Autrement dit, le demandeur doit avoir rempli le nombre de trimestres nécessaires afin de décrocher une pension sans décote. Enfin, il faut avoir liquidé l’intégralité des droits à la retraite. Ceci inclut les pensions de base et les pensions de l’Agirc-Arrco, que ce soit dans l’Hexagone ou à l’étranger.
Dans quel cas peut-on demander un cumul « partiel » ?
Si vous reprenez votre travail sans remplir ces exigences, la somme cumulée des recettes et des pensions de retraite fera l’objet d’un plafonnement. Pour les employés du privé, de l’agriculture ou des régimes exceptionnels, ce plafond correspond à 1,6 Smic ou à la moyenne mensuelle des rémunérations encaissées durant le dernier trimestre d’activité.
D’autre part, les retraités de l’administration publique peuvent toucher un revenu d’activité annuel équivaut au tiers du montant de la pension, ajoutée de 7.201,93€ en 2022. Pour les indépendants et ceux qui exercent des activités libérales, le cumul partiel est envisageable suivant un seuil annuel fixé par la Sécurité sociale. Celui-ci est de l’ordre de 41.136 € cette année.
Dans la mesure où le cumul est plafonné, les recettes excédentaires seront déduites de la valeur de la pension. Notons que si le nouvel emploi varie d’un régime autre que celui de la dernière activité, les mesures liées au cumul partiel ne sont pas valides. Ainsi, vous toucherez la pension et les revenus sans restriction.
