La hausse des prix de l’électricité a conduit la CRE à améliorer le système de surveillance des opérateurs profitant d’une subvention de leurs factures.
Alors que les consommateurs rivalisent d’efforts pour tenter de limiter la facture d’électricité, les fournisseurs se démènent pour les faire exploser délibérément. Mais comment ? On vous explique tout dans les prochaines lignes !
Les fournisseurs tirent profit de la flambée des prix de l’énergie
La société OHM Énergie est actuellement dans le viseur de la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Il semblerait que ce fournisseur se sert de la flambée des prix de l’électricité pour alimenter ses propres intérêts. De nombreuses plaintes ont d’ailleurs été déposées et plusieurs de ses clients ont décidé d’annuler leur contrat. Il y a quelques semaines, ces derniers avaient reçu un message leur indiquant une révision à la hausse des tarifs.
À ce propos, une victime anonyme témoigne : « J’ai reçu un courriel de la part d’OHM Énergie m’expliquant que mes mensualités allaient être revues à la hausse. Au lieu de débourser les 147 € ordinaires par mois, je devais payer 330 €. On m’a tout de suite recommandé de changer de fournisseur ».
Une revente illégale qui peut coûter cher aux « coupables »
Certains fournisseurs d’énergie proposent des réductions de tarif à ces clients au printemps pour attirer plus de monde durant l’été. Plus ils développent leur portefeuille clientèle, plus ils profitent d’une part conséquente d’électricité nucléaire à prix subventionné. La CRE en est convaincue ! Certains fournisseurs réalisent des bénéfices dans le dos des clients obligés de payer plus !
Des enquêtes sont en cours pour limiter le fléau. Selon la CRE, certains prestataires achètent le mégawattheure à 46 €. Ils les revendent ensuite à 600 € à leurs clients. L’entité promet de lancer son investigation au sein de l’entreprise OHM Énergie. Si le prestataire est jugé coupable, il risque d’écoper d’une amende équivaut à 8 % de son chiffre d’affaires et une suspension de ses activités durant un an. Affaire à suivre donc !