À l’heure où la crise se fait ressentir sur la santé financière de nombreux Français, l’État a prévu plusieurs aides pour aider les plus démunis à garder la tête hors de l’eau. Parmi eux figure ce bonus à 300 € que l’on oublie très souvent de réclamer…
En France, certaines allocations sociales sont encore ignorées par leurs bénéficiaires. Parmi elles figure cette aide de 300 € que beaucoup de Français oublient de réclamer. En faites-vous partie ? La rédaction de JFD vous accorde tous les détails dans les prochaines lignes !
10 milliards d’euros d’aides oubliées chaque année par les bénéficiaires
Coup de pouce pour le logement, RSA, primes d’activité… Nos confrères de Mes Allocs ont récemment mené un sondage pour connaître le nombre de Français n’ayant pas réclamé des aides sociales qui leur reviennent de plein droit. Les résultats de l’enquête ont par la suite été relayés par Le Parisien. Selon la plateforme en ligne qui accompagne de nombreux internautes dans les démarches à suivre, il n’y aurait pas moins de 10 milliards d’euros d’ides non réclamées chaque année dans l’Hexagone.
Mais comment expliquer une telle situation ? Méconnaissance, lourdeur administrative, insuffisance d’accompagnement ou simple oubli ? Pour certaines allocations, le taux de non-recours est assez important. C’est par exemple le cas de l’AAEH qui implique près de 300 000 couples avec un taux avoisinant les 85 % ! Il en va de même pour l’AAH dont le taux de non-recours est estimé à 61 %. Pour les autres aides à l’instar du bonus de rentrée scolaire, le taux de non-recours est très faible (5 %).
Le taux de non-recours diffère d’un département à un autre
Selon Mes Allocs, ce taux est de l’ordre de 35 % pour le Revenu de Solidarité Active contre 53 % pour la prime d’activité. En cause : un manque d’actualisation des déclarations trimestrielles auprès de la CAF. Ce qui peut parfois occasionner des oublis. En revanche, le bonus lié à la rentrée scolaire est versé de manière automatique, donc le risque d’oubli est moindre.
Toujours selon la plateforme, les résultats varient néanmoins en fonction des régions. Certains peuples sont plus familiers à l’ère numérique pendant que d’autres le sont beaucoup moins. L’infrastructure mise en place et l’accompagnement des bénéficiaires jouent également un rôle important dans le taux de non-recours. Dans l’Ain par exemple, il est de 73 % pour les aides allouées aux adultes handicapées contre 39 % dans la Lozère.