Alors que les employés de TotalEnergies sont en grève, les automobilistes sont invités à réaliser le plein dès maintenant. Et pour cause…
Mardi dernier, des employés de TotalEnergies ont débuté une grève pour réclamer une augmentation de leurs rémunérations. Une manifestation qui risque de déstabiliser l’approvisionnement en carburant dans les stations-services de l’enseigne.
Grève chez TotalEnergies : les employés mécontents
En raison de la crise ukrainienne qui impacte lourdement sur le quotidien des Français, le tarif des carburants ne cesse d’exploser atteignant presque les 2 € le litre. Alors que le pouvoir d’achat est en baisse, l’Etat a pris la décision de mettre en place une remise de 30 centimes jusqu’au mois d’octobre prochain. De quoi permettre aux automobilistes de respirer un peu avant la fin de l’année.
Si les consommateurs sont nombreux à profiter de cette ristourne pour faire le plein, TotalEnergies se retrouve actuellement dans une situation délicate puisque son personnel est en grève ces derniers jours. Selon nos confrères de BFMTV, ils sont plus de 35 000 à se révolter pour obtenir une augmentation de salaire. Les manifestants menacent même de freiner l’approvisionnement en gasoil et en essence dans les points de vente du géant pétrolier.
Une réduction probable de la production
Les employés sont bien décidés à obtenir gain de cause. « On appelle à ne sortir aucun produit des raffineries (…) », souligne l’un d’entre eux, Benjamin Tange. Le délégué syndical central du raffinage compte exécuter cette opération jusqu’à ce que le supérieur décide d’augmenter le salaire du personnel. Une grève qui concerne plusieurs sites du grand groupe pétrolier.
Parmi eux figurent les raffineries Normandie au Havre, de Donges, de Carling et de Oudalle. Ces-dernières se situent respectivement en Loire-Atlantique, en Moselle et en Seine-Maritime. Il en va de même pour les dépôts de Grandpuits, situés dans le Seine-et-Marne et de Flandres, dans le Nord. Si le mouvement continue, la production risque de diminuer considérablement, précisent nos confrères.