À la suite de la revalorisation de la pension de base, les retraités du secteur privé vont profiter à leur tour d’une hausse de la retraite complémentaire.
D’ici deux mois, la pension complémentaire dédiée aux pensionnaires du secteur privé fait faire l’objet d’une augmentation. Une nouvelle qui réjouit plus de 13 millions de retraités en France. Le verdict sera rendu public d’ici le 6 octobre prochain.
Une bonne nouvelle pour les retraités complémentaires
C’est du jamais vu en France ! Depuis les années 80, les retraites complémentaires n’ont jamais fait l’objet d’une revalorisation aussi importante. Emmanuel Macron et son équipe projettent de faire passer son taux de 4,9 à 5,2 % d’ici le mois de novembre prochain. Une mesure qui accompagne la revalorisation récemment appliquée sur la retraite de base (augmentée de 4 % au mois de juillet dernier).
La nouvelle devra être officialisée d’ici le 6 octobre prochain. Si la hausse estimée entre 4,9 et 5,2 % est approuvée, elle suivra le taux d’inflation. Il s’agit d’une excellente nouvelle pour les allocataires de retraites complémentaires à l’heure où le débat sur la nouvelle réforme des retraites est au centre de l’attention.
Cette revalorisation est-elle suffisante ?
Alors que les régimes de base ont été augmentés de 4 % depuis le mois de juillet, cette revalorisation devrait profiter à plus de 12 millions de retraités en France. Toutefois, l’enthousiasme reste modéré chez certains bénéficiaires. Parmi eux, Roger Perret (72 ans) a procédé à une estimation de ses revenus à la suite de cette revalorisation. Il touche 2 170 € par mois, dont 589 € de retraite complémentaire.
En prenant en compte la hausse du 1er novembre, ce retraité devra empocher une somme supplémentaire de 30 €. En dépit d’une retraite confortable, il estime que cette hausse n’est pas suffisante compte tenu du contexte de forte inflation qui touche actuellement le pays. En moyenne, les retraités touchent 1 400 € net dans l’Hexagone. Notons que ce dispositif ne profite pas à 5 % d’autres catégories de retraités. Soit 4 millions de Français exclus de la revalorisation.