Hausse des salaires en 2023 : cette annonce qui va réjouir les salariés !

Alors que l’inflation continue à fragiliser le quotidien de nombreux Français, les salariés sont nombreux à aspirer à une augmentation de leurs salaires.

Les entreprises s’engagent à augmenter les salaires de son personnel pour 2023. De nombreuses études ont indiqué la volonté des sociétés à procéder à cette hausse sur les cadres et non-cadres dans le cadre de revalorisations exceptionnelles.

Une augmentation de salaires très rare

Les rétributions des cadres pourraient ainsi faire l’objet d’une hausse de 3,9% d’ici l’an prochain. Une progression de 4% est en revanche prévue pour les non-cadres, à en croire le rapport du cabinet Deloitte qui a consulté le tiers des employeurs. De son côté, CBM rapporte une hausse médiane de 4,05 %. Du jamais vu depuis 2012 ! Les employeurs soulignent cependant qu’ils ont instauré la prime cette année. En revanche, les 50% projettent de le réaliser l’année prochaine. En moyenne, les sociétés prévoient de remettre 500 € aux cadres et 875 € aux autres employés.

Des revalorisations diversifiées

Notons que ces mesures ne s’appliqueront pas sur tous les secteurs. L’industrie, l’automobile ou encore le domaine de la santé s’engagent à procéder à une revalorisation de 4%. Dans le secteur public, une augmentation médiane de 2,7% est envisagée. Des employeurs accompagnent ces mesures avec des rémunérations complémentaires. Nombre d’entre eux se servent par exemple de la prime de partage de valeur.

Cette année, 30% d’entre eux ont eu recours à cette aide. Pour 2023, ce chiffre est estimé à 50%. Les cadres devront profiter d’une revalorisation médiane d’environ 500 € contre 850 € pour les autres salariés. Par ailleurs, la plupart des entreprises sondées ne projettent pas d’instaurer le système de rachat de RTT.

Dans un communiqué officiel, le cabinet Deloitte souligne : « Les montants prévisionnels médians sont revus à la hausse en comparaison avec ceux de la prime PEPA de 2021 et 500 € pour les cadres. Ce qui correspond à une stagnation comparée avec le montant médian de la PEPA en 2021 ». L’Etat projetterait de limiter les cotisations patronales de 7% afin de compenser l’indexation.