A l’occasion d’un récent entretien mené par nos confrères de TV Magazine, Sébastien Thoen s’est livré sur sa mauvaise expérience avec Antoine de Caunes.
Sébastien Thoen est en pleine campagne de son ouvrage baptisé « Chagrin d’amour », sorti aux éditions HarperCollins. Sur le plateau de BuzzTV, l’humoriste use de son célèbre second degré pour aborder les grandes lignes de son livre.
Sébastien Thoen convoqué par la DCRI
Dans « Chagrin d’amour », Sébastien Thoen revient sur son parcours d’humoriste, notamment la fois où il a été sollicité par la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur). A ce propos, l’auteur confie : « On était en plein tournage d’un sketch à Montpellier où on se faisait passer pour des militants de Georges Frêche. A l’issue du tournage, on se fait attraper et les plaintes pleuvent…On avait été dégueulasse, c’était honteux ! On a débarqué à Levallois-Perret devant des agents munis de mitraillettes. Ils étaient choqués lorsqu’ils avaient appris qu’on était les membres d’Action Discrète ».
Sur place, l’artiste avoue s’être moqué des agents qui se sont entretenus avec son équipe. « On ne risquait pas la prison mais au moins un rappel à l’ordre. Le capitaine de l’armée qui nous pose des questions chacun notre tour nous fait savoir que c’est chaud. Il finit par m’avouer l’arrivée des gens d’Al-Qaida dans quelques minutes et me somme de m’en aller », poursuit le principal intéressé.
Ce qu’il retient de son expérience avec Antoine de Caunes
Sébastien Thoen profite également de l’occasion pour se livrer sur son expérience pas très concluante avec Antoine de Caunes. A ce propos, il explique : « C’est un terrible souvenir car lorsque j’arrive dans le « Grand journal » qui était encore populaire, j’avais réalisé qu’il y avait quelque chose à jouer. Au bout de trois ans, je comprends que je n’avais pas marqué le moindre points…Je tombais dans l’eau. Bref, je suis sorti du programme car je n’y étais pas reconduit ».
L’humoriste enchaîne : « On ne m’a pas accordé ma chance pour m’installer. Je ne suis pas en colère contre Antoine. Ce n’est pas forcément un homme de bande comme c’est le cas de Laurent Ruquier. A sa place j’aurai licencié tout le monde donc je n’ai aucune rancune contre lui. Il n’appréciait pas beaucoup les gens autour de lui, ce qui est son droit ».