« Ils nous ont dit qu’ils ne partiraient pas » : un couple de seniors cède leur bien et change d’avis finalement !

Ce couple de seniors a pris la décision de vendre leur maison et aujourd’hui, ils se retrouvent pourtant à squatter les lieux. Pour les nouveaux propriétaires, c’est le désastre !

C’est un véritable enfer qu’endure cette femme qui a décidé d’acquérir une nouvelle maison à Lille en 2020. Selon BFMTV, un avis d’expulsion a été lancé mais les propriétaires n’ont toujours pas réussi à récupérer leurs biens.

Un couple de retraités vend leur maison

Malheureusement pour les nouveaux acheteurs, les choses sont loin de se passer comme prévu. Les retraités réclament d’abord un délai pour quitter les lieux, soi-disant à cause de la crise sanitaire. Les acquéreurs acceptent sans chichi. Plus tard, le déconfinement est annoncé officiellement mais la situation demeure tendue. En effet, les vendeurs renoncent tout simplement à quitter les lieux.

Comme le souligne l’acheteuse : « Ils nous ont clairement fait savoir qu’ils allaient rester, quelles que soient les procédures qu’on allait enclencher contre eux ». Le juge des contentieux se saisit ensuite de l’affaire et rend son verdict. « Les anciens propriétaires sont considérés comme des occupants sans droit et titre du bien immobilier ». Tant qu’ils restent dans la maison, ils devront débourser une indemnité mensuelle s’élevant à 4 700 €.

« Ils sont parfaitement en mesure de se reloger… »

Les squatteurs demandent alors un délai complémentaire pour leur permettre de déménager. Ils font savoir à la justice qu’en raison de leur vulnérabilité physique et leur précarité financière, ils ont besoin de plus de temps pour quitter les lieux. Des arguments contredits par l’acheteuse qui précise auprès de nos confrères : « Ils sont parfaitement en mesure de se reloger ».

Du côté du tribunal, les décisions rendues sont toujours en faveur des nouveaux propriétaires. Mais les anciens proprio continuent toujours de squatter les lieux, à leur grand désarroi. « Ils sont toujours dans notre immeuble…On ne peut pas le louer. Nous sommes dans l’impasse car nous n’avons pas les moyens de rembourser le crédit contracté. C’est un cauchemar », s’indigne l’acheteuse. Pour le moment, l’expulsion a été reprogrammée pour avril 2023.