Alors que l’inflation continue à sévir et que le pouvoir d’achat ne cesse de dégringoler, le pouvoir exécutif a mis en place une nouvelle approche pour gonfler les salaires.
L’Etat a toujours refusé d’augmenter le salaire minimum ou d’indexer les salaires en dépit du contexte de forte inflation. Emmanuel Macron a cependant un autre projet pour aider les Français à renflouer leur portefeuille.
Revalorisation du SMIC : le sujet divise
Les prix ne cessent de flamber sur le marché alors que les salaires demeurent intacts. Voilà maintenant plusieurs mois que la situation pèse sur le quotidien et la santé financière des Français. Le pouvoir d’achat est à la baisse et les familles se retrouvent dans l’obligation de modifier leur mode de consommation pour limiter la facture. Le sujet est très controversé au sein de l’Assemblée nationale.
La NUPES est pour une augmentation du salaire minimum en vue de rehausser le pouvoir d’achat. Mais la plupart est contre cette idée et suggère d’autres solutions pour venir en aide aux foyers les plus précaires. « Lorsqu’il y a une hausse du dividende chez les actionnaires, il faut la même chose pour les employés », souligne le chef d’Etat dans son allocution du mois d’octobre dernier, devant les caméras de France 2. Des propos qui font allusion à la mise en place du dividende salarié.
Que faut-il retenir sur le salaire dividende ?
Ce n’est pas la première fois que cette initiative est évoquée par l’un des membres au pouvoir. Pour le moment, les détails n’ont pas encore été révélés. La mise en place d’un dividende salarié entrainerait la remise d’une part des résultats nets aux employés à partir du moment où les dividendes sont partagés aux actionnaires, comme le rapporte Franceinfo.
« Le meilleur partage de la valeur doit être le grand chantier de la majorité », souligne le ministre Bruno Le Maire lors d’une interview menée par Le Parisien le weekend dernier. Comme il le précise : « Le dividende salarié bénéficie à tous », en évoquant le projet gouvernemental qui devrait bientôt voir le jour. Cette approche ne semble pas faire l’unanimité auprès des syndicats du personnel. A ce propos, le secrétaire national de la CFDT explique : « Nous ne projetons pas de remplacer les salaires par des primes ».