Mauvaise nouvelle pour les Français ! Les pays de l’Union européenne vont devoir s’attendre à une nouvelle flambée des prix sur les produits alimentaires d’ici les mois prochains…
L’inflation ne semble pas près de s’arrêter ! Selon une enquête menée dernièrement par Allianz Trade, la situation pourrait s’empirer d’ici décembre 2022. Les produits alimentaires vont une nouvelle fois faire l’objet d’une hausse de prix sur le territoire européen. À quoi faut-il s’attendre ? Le point à travers cet article !
« Le pire reste à venir »
Mardi dernier, Allianz Trade a publié son rapport en alertant le public sur une nouvelle hausse des produits alimentaires en Europe, en raison de la forte inflation. Dans l’Hexagone, nos confrères annoncent une augmentation d’environ 200 € par personne sur les courses. Selon l’assureur : « Le pire reste à venir ». Comme indiqué dans le communiqué : « Le tarif des denrées alimentaires est amené à augmenter de 8,2 %. Ce qui entraînerait une hausse annuelle de 2 963 € ».
Pour l’heure, seule la moitié de cette hausse a touché les consommateurs. Comme précise un conseiller auprès de cette institution : « Les fabricants qui œuvrent dans le secteur agroalimentaire ont augmenté leur tarif de 14 % depuis 2021 contre 6 % pour les industriels de produits alimentaires ». La flambée des prix devrait donc se poursuivre jusqu’à la fin de cette année.
Pourquoi cette forte inflation ?
Toujours selon Allianz Trade, cette flambée des prix aura des répercussions sur la capacité des consommateurs à épargner ou à combler les besoins de base. Une situation qui résulte directement du contexte économique lié à la crise ukrainienne. En effet, la Russie et l’Ukraine sont deux puissances agricoles complètement dépendantes du maché Européen. À titre d’illustration, ils approvisionnent l’Europe en huiles et en graisses.
Résultat, le prix de la farine a augmenté de 28 % contre 19 % pour les pâtes. Selon une récente étude de l’Insee, l’inflation a augmenté de 4,8 % en l’espace d’un an avec des prix dont le taux d’augmentation est évalué à 3,8 %. La crise sanitaire liée à l’épidémie de Coronavirus et l’envol des prix du carburant sont des facteurs supplémentaires qui ont occasionné cette forte inflation.
