Jonathann Daval : révélations sur son salaire en prison

Alors qu’il est emprisonné derrière les barreaux depuis plus de quatre ans, Jonathann Daval fait aujourd’hui l’objet de nouvelles révélations concernant son salaire sur place.

C’est en 2018 que Jonathann Duval se fait emprisonner pour avoir assassiné sa femme, Alexia Daval. Sur place, le détenu travaille chaque jour pour gagner un salaire. Mais à combien son cachet s’élève-t-il ? Le point à travers cet article !

« Il touche environ 600 €… »

En novembre 2020, Jonathann Daval est condamné à 25 ans de réclusion criminelle pour avoir assassiné sa compagne, Aexia Fouillot en 2017. Depuis, l’accusé passe ses journées entre les quatre murs de la prison centrale d’Ensisheim, dans le Bas-Rhin, comme la faut savoir sa mère sans son ouvrage baptisé : « Moi, maman de Jonathann » sorti cette semaine. A l’intérieur, elle raconte : « Jonathann réalise des rallonges, des bobines de rouleau électrique en prison ».

Le détenu travaille ainsi de 7h à 11h 30 le matin puis de 13h30 à 16h30 durant l’après-midi. « Il touche environ 600 €…Bon ce n’est pas très intéressant mais il a un job et il est heureux », souligne l’écrivaine dans son livre. Martine Henry ajoute : « ça l’occupe durant la journée. Une partie de l’argent sert à financer les parties civiles, une autre à organiser sa sortie (…). ».

160 000 € de dommages et intérêts

Si Jonathann Daval se démène aujourd’hui pour travailler en prison, c’est parce qu’il doit remettre 160 000 € de dommages et intérêts aux proches de sa défunte épouse, Adixia, dont 130 000 € aux parents de cette-dernière. « La sœur de la victime, son mari et leur fils toucheront respectivement 18 000, 8 000 et 3 000 € », détaille Martone Henry. Emprisonnée depuis 2018, le prisonnier a déjà purgé 5 de ses 25 ans de condamnation.

Comme Jonathann n’a pas écopé d’une période de sûreté, il y a de fortes chances qu’il soit libéré d’ici une dizaine d’années, sans doute en 2030. En attendant, il va devoir continuer à passer du temps derrière les barreaux et de travailler pour remplir ses obligations vis-à-vis de la famille de la victime.