La Caisse d’Allocations Familiales se trouve au cœur de la polémique depuis qu’un père de famille inscrit au sein de l’entité s’est plaint d’avoir perdu 15 000 €. Le point à travers cet article !
Arnaud est un père de famille comblé qui partage avec son ex-compagne la garde de leur fille de 11 ans. Les parents de cette dernière sont restés en bons termes malgré le divorce. Mais depuis quelques années, il se bat pour que l’enfant soit pris en charge par les APL, la prime d’activité et le RSA au sein de la CAF.
« J’ai perdu 15 000 €… »
Arnaud explique : « J’ai réalisé la demande il y a trois ans. J’ai reçu une notification de refus. Je perds approximativement 200 € chaque mois. Depuis, les impayés sur mes droits sont évalués à 15 000 € et plus ». Une situation qui plonge ce père de famille dans une situation difficile. « Je n’ai pas réussi à régler certains loyers. Avec ma fille, on risque l’expulsion », s’est-il indigné.
En se renseignant sur la Toile, Arnaud réalise qu’il n’est pas le seul dans ce cas de figure. En visitant le site Aide-sociale.fr des parents originaires de Paris, Vienne ou encore de l’Aisne se sont plaints des mêmes carences. Grâce à ces recherches, le principal intéressé apprend que cette prise en considération est légale.
Arnaud hausse le ton contre la CAF
En prenant connaissance de cela, Arnaud a confié : « C’est scandaleux !! La CAF a quasiment tout planifié pour détourner les familles bénéficiaires des allocations de leurs droits. C’est du n’importe quoi ! Sans compter le nombre de parents qui sont fragilisés par cette situation ». Selon l’Insee, 480 000 enfants qui n’ont pas encore atteint la majorité vivent en garde alternée et passent donc la moitié de leur temps chez le père ou la mère.
Malgré les sollicitations de nos confrères de La Dépêche, la CNAF a refusé de faire le moindre commentaire sur cette polémique. Auprès de La Croix, elle souligne : « Pour le moment, aucune loi liée aux modalités de partage n’a vu le jour. De même, il n’y a aucun texte qui régit les minimas sociaux ». Arnaud, de son côté, croise les doigts pour que sa requête soit examinée de près et que justice soit faite.