La hausse du prix des « cantines scolaires » suscite le mécontentement chez les parents d’élève

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Difficile pour les parents des élèves de cacher leur mécontentement face à la récente hausse du prix des cantines scolaires. Encore une autre conséquence directe de l’inflation.

En raison de l’inflation, les fournisseurs de cantines pour les écoles se retrouvent dans l’obligation de réviser leurs tarifs. Selon nos confrères de France Info, une hausse est prévue pour les prochains mois, au grand dam des parents d’élève. Le point à travers cet article !

La crise n’épargne pas le secteur de la restauration scolaire

Voilà une nouvelle qui ne fait qu’aggraver la situation pour les parents d’élève. Alors que la flambée des prix touche principalement le secteur de l’alimentation, elle n’épargne pas les étudiants. En effet, une hausse du prix des cantines scolaires est à prévoir dans L’Hexagone, comme on peut le lire sur le site officiel de France Info. À titre de rappel, la restauration dans les établissements primaires est sous le contrôle des communes.

En ce qui concerne le repas des lycéens et des collégiens, la cantine est gérée par les départements. Cela dit, les collectivités sont libres de choisir leur prix pour chaque école. Ces derniers temps, les fournisseurs ont lancé une mise en garde quant à une hausse inévitable des prix. Il en va des localités de répercuter ou non cette augmentation dans les instituts concernés.

Philippe Laurent, responsable au sein de l’Association des Maires de France, confie : « Les fournisseurs nous ont alerté sur de nouvelles mesures d’indexation sur certains marchés incluant la décision d’une théorie de l’imprévision ». Des propos recueillis par nos confrères auprès de celui qui est également maire de la ville de Sceaux.

Une hausse allant de 5 à 10 % 

Les collectivités vont donc discuter avec les fournisseurs au sujet de cette nouvelle tarification. Toujours selon France Info, la hausse devrait grimper dans les alentours de 5 à 10 %. Une question se pose alors : qui absorbera ces hausses ? Certaines régions prendront la décision de les financer en intégralité pour ne pas faire peser les parents d’élève. C’est notamment le cas de la ville d’Ajaccio.

D’autres départements en revanche se retrouveront dans l’obligation de faire payer plus pour les cantines scolaires. La baisse des recettes fiscales liée à la suspension de la taxe de logement explique davantage cette décision. Selon le vice-président de l’AMF, cette mesure devrait être prise par la majorité des communes.