Les retraites complémentaires vont faire l’objet d’une revalorisation à partir du mois de novembre prochain. Gros plan sur cette augmentation tant attendue !
Si les retraites pour la pension de base vont être revalorisées à 0,8 % cette année, celle des retraites complémentaires (Agirc-Arrco) suivra le même sort à hauteur de 5 %. Mais quand est-ce que les principaux bénéficiaires vont pouvoir profiter de cette hausse ? Le point à travers cet article !
Retraite complémentaire Agirc-Arrco : à combien s’élève la revalorisation ?
Jeudi dernier, le sujet lié à la hausse générale des retraites complémentaires de l’Agirc-Arrco a été mis en lumière. L’organisme a en effet, pris la décision de revaloriser cette pension à la suite de l’augmentation des retraites de base récemment initiée par le pouvoir exécutif. Face à l’inflation, l’organisation est bien décidée à faire tout son possible pour venir en aide à ses 13 millions de pensionnés. L’augmentation est estimée entre 4,9 et 5,2 %.
Mode de calcul
Le calcul visant à estimer cette revalorisation est loin d’être simple. D’ailleurs, l’Agirc-Arrco a récemment expliqué les raisons pour lesquelles aucun taux n’a pour l’heure été mis en place. 3 critères majeurs doivent être pris en compte pour calculer le montant alloué aux pensionnaires de la retraite complémentaire.
D’une part, l’inflation joue un rôle décisif. À l’heure actuelle, son taux est estimé à 5,3 % par l’Insee. La revalorisation de la retraite complémentaire devrait permettre d’encadrer les pensionnés contre l’augmentation du tarif de l’énergie, du carburant et des autres articles essentiels du quotidien.
D’autre part, le SMPT (salaire moyen par tête) est évalué suivant les augmentations de salaire remises par les employeurs à leurs salariés. Cette année, il a été évalué à 4,8 %. D’une manière générale, ce taux ne doit pas excéder celui de l’Agirc-Arrco qui projette une hausse de ses pensions. Le SMPT pourrait être revalorisé entre 4,9 et 5,2 %.
Enfin, le dernier facteur concerne les caisses de l’Agric-Arrco. En effet, cette entité doit faire son maximum pour sauvegarder 65 milliards d’euros dans ses réserves. Même si cette somme suscite la controverse auprès des syndicats des retraités, les caisses ne doivent pas être vides par souci de sécurité.