Les bénéficiaires du RSA vont-ils devoir travailler pour pouvoir toucher l’aide ? On vous dit tout !

En regard de la loi visant à redresser le pouvoir d’achat, les modalités d’accès au RSA vont faire l’objet de quelques modifications cette année…

Dans le cadre de l’expérimentation sur la nouvelle formule d’accès au RSA, plusieurs départements ont été choisis pour le test. Cette mesure a pour objet de trouver du personnel pour les secteurs en difficulté à l’instar de la restauration et du BTP.

De nouvelles conditions pour l’accès au RSA

L’État projette de mettre en place une nouvelle formule concernant l’acquisition du RSA (Revenu de Solidarité Active). À la suite des tests qui vont commencer l’année prochaine, le processus devrait être généralisé en France d’ici 2024. Le versement ne pourra désormais se faire que sur 15 à 20 h de temps de travail hebdomadaire, comme le rapporte Emmanuel Macron dans son allocution datant du mois de mars dernier.

De son côté, le ministre Jean-Christophe Combe détaille : « Les expérimentations vont démarrer l’année prochaine. Elles seront baptisées “territoires zéro non-recours”. Nous allons solliciter l’intervention d’une dizaine de départements où les acteurs concernés seront mis au courant des détails du processus ».

L’objectif : limiter le taux de non-recours à certaines aides financières

Sur le long terme, Emmanuel Macron et son équipe espèrent lancer un nouveau chantier concernant la gouvernance de l’Unédic, pour répondre à la nouvelle réforme sur le RSA. À cela s’ajoute la fabrication de « France Travail » qui doit céder la place à Pôle emploi. Cette nouvelle entité devra être en mesure de mieux gérer les acteurs opérant dans le secteur de l’emploi dans l’Hexagone.

À ce propos, Jean-Christophe Combe explique : « Seuls le RSA, les aides personnalisés et la prime d’activité seront concernés par cette nouvelle mesure dans un premier temps. En tout, elle profitera à 90 % des bénéficiaires, soit environ 20 millions de Français ». Et le ministre de conclure : « Il est inadmissible que 30 % des bénéficiaires ne réclament pas leurs droits. Ce taux de non-recours est relativement élevé pour le RSA ».