Lidl risque une rupture de stock, voire une pénurie alimentaire ?

Ces derniers temps, nous n’entendons plus parler que de cette guerre entre l’Ukraine et la Russie. Depuis le début de cette guerre, beaucoup de choses ont changé. Le prix du pétrole brut a doublé. Mais qu’en est-il de l’industrie alimentaire et de ses intervenants ?

Qu’est-ce-que Lidl ?

Lidl est une société de distribution d’origine allemande fondée en 1930. Elle a 11 463 magasins dans toute l’Europe éparpillés dans près de 30 pays dont 3 277 en Allemagne seulement. Elle fait partie du groupe Schwarz dont le siège est à Neckarsulm. Depuis 1987, elle s’implante en France et elle y possède aujourd’hui environ 1 628 magasins. La surface de ses supermarchés peut aller de 500 à 1 400 m². L’enseigne investit beaucoup dans la publicité ce qui lui a permis d’être le premier annonceur de la France entre 2017 et 2019. Malgré les différentes crises et guerres mondiales, elle a su maintenir le cap et devenir leader dans son domaine. Le nombre de magasins qu’il a ouvert en France dénote une haute fréquentation de ces derniers par la population française dans leur quotidien.

Guerre Ukraine-Russie et conséquences sur Lidl.

L’invasion de la Russie en Ukraine entraîne un dérèglement de l’économie mondiale. Nous savons que la Russie est le premier fournisseur de pétrole au monde. Et rien que cela peut peser lourd sur la balance de l’économie mondiale. Par ailleurs, le marché mondial est paralysé par cette guerre, car l’exportation est assurée à raison de 53 % par l’Ukraine et 30 % par la Russie. Dernièrement, les magasins Lidl ont mis des affiches conseillant les clients de limiter l’achat de certains produits. Cette précaution est prise en prévision d’une pénurie alimentaire qui pourrait être causée par la Guerre Ukraine-Russie. Le produit le plus concerne est l’huile de tournesol. Plusieurs supermarchés d’Europe, ont déjà commencé à rationner ce produit lors de l’achat par un client. Par exemple en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne ou en Espagne. L’augmentation du prix du pétrole, le fait que la Russie n’accepte plus les paiements en Euros ou en Dollars, nous ne pouvons que nous attendre à une hausse des prix pour l’huile qui a déjà commencé car c’est passé de 1,79 € à 2,10 €.

Comment les supermarchés, notamment Lidl, vont-ils s’en sortir ?

Dans la situation actuelle, les supermarchés ne peuvent pas faire grand-chose. Ils doivent donc rester prudents, car tant que la guerre n’est pas finie, la situation risque de se compliquer encore davantage. Et ils ne seront pas les seules victimes.