Livret A : une bonne et une mauvaise nouvelle concernant votre épargne !

Visiblement, il y a à la fois de bonne et de mauvaise nouvelle au sujet du livret A. De quoi s’agit-il ? Le point à travers cet article !

Le mois d’août dernier, le taux du livret A avait été revalorisé à hauteur de 2%. Aux dernières nouvelles, une nouvelle hausse serait prévue pour le mois de novembre prochain. Toutefois, il faudra patienter jusqu’au mois de février pour en tirer profit.

« Il n’y aura pas d’augmentation du taux de livret A en novembre… »

L’inflation fragilise le quotidien de nombreux ménages français et plus précisément les bénéficiaires du livret A, dont le nombre est estimé à 55 millions. Au mois de septembre dernier, le taux d’inflation a été évalué à 5,6%. Ce qui risque de pousser la banque de France a suggéré une nouvelle augmentation dans les mois à venir. Selon un arrêté officiel : « le gouverneur a le droit de réviser ce taux au 1er mai ou au 1er novembre ».

A l’occasion d’une interview pour Le Parisien, la société monétaire a toutefois indiqué qu’elle ne formulerait aucune demande. Un représentant explique : « Il n’y aura pas d’augmentation du taux de livret A en novembre, pas plus que ce qui s’est passé au mois de mai dernier…La revalorisation a été conséquente, il en va de même pour le Livret épargne populaire ».

Hausse de la collecte du livret A

Cette revalorisation des taux n’a pas été sans conséquence sur le livret A. Au mois d’août, il a généré une perte de 4,5 milliards d’euros. « Les foyers ont été vulnérables au relèvement du taux de 1 à 2% bien que le rendement réel soit négatif. Pour cette année, il y a eu un déclin de 4 points, du jamais vu depuis les années 80 », souligne l’économiste, Philippe Crevel.

Si l’absence de revalorisation au 1er novembre est à proprement dire une mauvaise nouvelle, il convient toutefois de relativiser. En effet, une progression est prévue pour le mois de février face à la flambée des prix. Le gouverneur de la Banque de France a promis ces dernières semaines une hausse du salaire du produit d’épargne favori des Français. Reste à savoir dans quelle proportion. Affaire à suivre donc !