Voilà maintenant plusieurs semaines que l’arnaque à la baguette fait rage chez les boulangers. D’où l’importance de redoubler de vigilance !
Cette escroquerie ne concerne pas l’ensemble des Français, uniquement les boulangers de profession. En effet, les escrocs leur promettent de vendre des milliers de pains chaque année via une centrale d’achats en échange d’une somme colossale. Les victimes sont déjà nombreuses à avoir porté plainte.
Une arnaque bien organisée
L’arnaque commence par un simple coup de téléphone. Au bout du fil, une personne qui travaille dans une centrale d’achats alimentaires promet à son interlocuteur de vendre plusieurs milliers de ses baguettes tous les ans. Pour amadouer le boulanger, elle prétend disposer d’un marché public : « Il vous faudra produire tant de pains par jour et nous viendrons les récupérer avant de les livrer ».
Mais en réalité, tout ceci n’est qu’une pure arnaque. En échange de ce service, les arnaqueurs demandent un chèque de 3 900 € pour couvrir les dépenses liées à la préparation du dossier. Les boulangers ne se rendent compte de rien jusqu’à ce qu’ils encaissent le chèque qui est en fait un « faux chèque ». Une victime a récemment porté plainte dans l’Ardèche pour rendre l’affaire publique et sensibiliser les autres boulanges à faire attention.
Une escroquerie qui peut ruiner votre compte bancaire
Ces derniers temps, on assiste à une explosion des formes d’arnaque en France. Certains escrocs envoient des textos indiquant que le remboursement a bel et bien été réalisé. La somme en question est de 642 €. Ils convient plus tard la victime à cliquer sur un lien frauduleux demandant des coordonnées bancaires pour le virement du remboursement.
À partir du moment où vous leur transmettez ces données, vous pouvez dire adieu à l’argent précieusement gardé dans votre compte en banque ! Pour éviter de tomber dans le piège, nous vous conseillons de mettre dans le dossier « Spam » tous les courriels de ce genre. Et surtout, ne communiquez jamais des informations personnelles à qui que ce soit sur internet. En cas de doute, il est préférable de s’adresser directement à votre banque.