Nouvelle escroquerie à la carte bancaire : 16.000 € de dommages pour une société de literie

Les escroqueries ne cessent de faire des victimes ces derniers temps en France. Récemment, une société de literie en a payé les lourds frais.

En quelques jours, le gérant de cette société implantée près de Toulouse a été piégée par des arnaqueurs proposant la vente à distance. Le point à travers cet article !

Vente en ligne : attention aux arnaques !

Les personnes âgées représentent aujourd’hui la cible préférée des escrocs. Les commerçants sont les principales victimes et les dommages sont parfois conséquents. C’est notamment le cas de ce responsable d’une enseigne de literie implantée à Balma, dans la Haute-Garonne. Ce-dernier s’est fait piéger à deux reprises en l’espace d’une semaine avec le même mode opératoire, rapportent La Dépêche. Du jamais vu pour cet homme d’affaires !

Tout débute le 14 octobre dernier lorsqu’il reçoit un coup de fil pour une commande de matelas. Son interlocuteur souhaite changer la literie de sa maman âgée dont l’appartement serait rempli de punaises de lit. Le produit est estimé à plus de 5 600 €. Une seule condition est requise : le paiement à distance car le client se situe à Paris. Ce-dernier réclame une transaction à distance approuvée par le vendeur.

Des dommages considérables

Quelques jours plus tard, le gérant reçoit une nouvelle commande à distance et il ne se doute de rien, convaincu que la vente à distance est actuellement à la mode. Cette fois, le client a commandé des marchandises d’une valeur totale de 10 000 €. Au cours de la transaction, le paiement se complique avec deux premiers échecs. Le troisième est finalement approuvé. En consultant le web, le vendeur réalise que les escroqueries à distance sont de plus en plus fréquentes.

Il demande des renseignements auprès de sa banque qui lui fait savoir que la première transaction est invisible sur son compte. Il apprend ensuite que le client a fait une opposition sur le paiement. Plus tard, le même scénario reprend. Cette fois, les biens vendus sont évalués à 16 000 €. L’ensemble des marchandises s’est envolé. Aujourd’hui, il croise les doigts pour obtenir un remboursement de la part de l’assureur.