Voilà une nouvelle qui risque de déplaire aux plus gourmands d’entre nous. Ce plat typique de la Grande-Bretagne risque de disparaître dans les prochains mois à cause d’une pénurie de poissons. Le point à travers cet article !
Triste nouvelle pour les fans du fameux fish and chips ! Ce plat emblématique de la Grande-Bretagne risque d’être effacé de la carte des restaurants dans les prochaines semaines. En cause, la guerre en Ukraine qui déstabilise l’approvisionnement en poissons. Le point à travers cet article !
Le fish and chips en voie de disparition ?
La pénurie du poisson blanc, ingrédient principal du fish & chips explique cette situation. Rappelons que ces produits de la mer proviennent principalement des eaux russes. Malheureusement, face aux mesures prises à l’encontre du pays de Poutine, les importations se sont faites de plus en plus rares.
À ce propos, un professionnel du secteur confie : « Cela fait une trentaine d’années que je travaille dans ce domaine. Il n’y a jamais eu de pénurie de poisson. Aucun de nos produits n’a encore fait l’objet d’une pénurie. C’est du jamais vu ! ». Mise à part le poisson, un autre aliment essentiel du quotidien est également en rupture de stock : l’huile de tournesol.
Soit elle est absente dans les rayons des supermarchés soit elle coûte les yeux de la tête ! Selon celui qui est à la tête de la Fédération nationale des professionnels du fish and chips, le prix de l’huile de tournesol a augmenté de 83 % entre mars et mai. Le prix de son homologue (huile de palme) a également augmenté à cause de l’inflation.
Un plat dont le tarif a augmenté de 20 % en un an
Selon Andrew Crook de l’AFP, le fish & chips a toujours été qualifié comme un plat bas marché. Ce qui explique le travail en volume avec des marges relativement faibles. « Avec la flambée des prix, c’est difficile de conserver ces marges, elles sont anéanties », déplore-t-il. Aujourd’hui, il faut compter en moyenne 9,84 € pour pouvoir déguster du fish and chips. L’année dernière, le plat était proposé à 8,10 €. Soit une hausse de 20 % sur une année.