Encore une nouvelle conséquence directe de la crise qui sévit actuellement en Ukraine. Un nouveau produit indispensable à de nombreux Français va bientôt disparaître des rayons des grandes surfaces. On vous dit tout !
La planète entière est paralysée depuis que la Russie a déclaré la guerre à l’Ukraine. En France tout particulièrement, les impacts de cette crise se font ressentir dans les supermarchés où de nombreux produits sont en rupture de stock ces derniers temps.
La production de lait : un secteur en déclin
Une nouvelle menace plane aujourd’hui sur la France : une pénurie de lait. L’hexagone est le second producteur de lait en Europe, mais en l’espace d’une vingtaine d’années, les éleveurs sont nombreux à avoir jeté l’éponge. L’inflation n’arrange rien… parmi eux, certains ont vendu le bétail, d’autres ont mis leurs employés à la porte. D’autres ont tout simplement décidé de se reconvertir dans le milieu professionnel.
L’un d’entre eux a accepté de témoigner auprès de nos confrères cette semaine. Aurélien explique : « Les charges ont doublé… ça devient de plus en plus compliqué ». Les experts estiment qu’il faudra hausser le prix du lait pour pouvoir réduire les effets de l’inflation. Le problème c’est qu’aujourd’hui, le prix reste le même en rayons, assure un responsable au sein de la Fédération nationale des producteurs de lait.
« Un producteur qui cesse son activité n’est jamais remplacé. C’est comme dans les villages. Une fois qu’une boutique ferme, il ne se rouvre jamais », précise-t-il, avant d’alerter : « À mon avis, il faut faire attention, car demain, on importera des produits qui ne respecteront pas les dispositions actuellement en vigueur concernant la production de lait ».
À combien faut-il augmenter le prix du lait ?
Cette hausse des prix devrait tout particulièrement toucher le secteur de la grande distribution avec une analyse réalisée par FranceAgriMer, l’institut responsable des produits agricoles et marins. Selon l’établissement, le prix du lait devrait augmenter de 0,05 € le litre, soit 40 € de plus pour les producteurs et une hausse annuelle de 25 € payée par le consommateur final.