Pouvoir d’achat : fin de la prime de carburant, voici ce qui va la remplacer !

Les sénateurs ont décliné la récente proposition de l’Etat de remettre une prime carburant aux salariés. Quel dispositif sera alors mis en place pour le remplacer ? On vous dit tout !

Au mois de juillet dernier, les Français avaient appris que l’Etat allait distribuer une prime carburant dont le paiement avait été prévu pour le 1er octobre dernier. Finalement, les députés ont voté pour la conservation de la remise à la pompe. Cette ristourne sera applicable jusqu’à la fin de cette année.

Prime carburant : c’est quoi ?

En raison du contexte de forte inflation, l’Etat avait pour priorité de préserver le pouvoir d’achat. Plusieurs dispositifs ont été pris en ce sens afin d’encadrer les familles les plus impactées par la crise. Pour la majorité de ces aides financières, le versement s’est déroulé comme prévu. Toutefois, le pouvoir exécutif a mis fin à la prime prévue pour le début de ce mois, à savoir la prime carburant initialement dédiée aux foyers disposant d’un RFR inférieur à 14 100 €.

En tout, ils devaient être plus de 11 millions à bénéficier de cette prime. Les profils éligibles incluent les employés, les indépendants, les agents de la fonction publique et les apprentis qui se servent au quotidien d’un véhicule pour se rendre sur le lieu de travail. Sa valeur a été estimé à 200 € pour les salariés dont le revenu fiscal de référence ne dépasse pas 9400 €. Cette somme peut aller jusqu’à 300 € pour les automobilistes considérés comme de « gros rouleurs ».

La réduction à la pompe maintenue

L’Etat a pris la décision de suspendre la prime carburant. A la place les principaux bénéficiaires profiteront d’un prolongement sur la ristourne à la pompe. Ce qui devrait entraîner une nouvelle série de mesures plus avancées. A titre de rappel, cette mesure est en vigueur depuis le mois de septembre dernier où elle a été fixée à 30 centimes d’euros. D’ici le mois prochain, elle passera à 10 centimes d’euros et ce, jusqu’à la fin de cette année. En tout, le gouvernement a dépensé un budget de 4,4 milliards d’euros pour l’instauration de ce dispositif.