Pouvoir d’achat : zoom sur les revalorisations des retraites et des prestations sociales initiées par les députés !

 

Alors que le pouvoir d’achat des Français ne cesse de dégringoler, les députés ont voté pour une revalorisation des retraites et des prestations sociales. Le point à travers cet article !

Dans le cadre du projet de loi visant à redresser le pouvoir d’achat des Français, les députés ont récemment voté oui pour la revalorisation à 4 % des prestations sociales et des pensions de retraite. Cette augmentation sera effective à partir du 1er juillet à titre rétroactive.

Les députés ont voté pour la revalorisation des retraites et des prestations sociales

Face à l’inflation, l’Assemblée nationale a approuvé un nouveau projet de loi proposé par le gouvernement. Alors que la flambée des prix a atteint les 5,8 % au cours du mois de juin, la situation pourrait amener à s’aggraver dans les prochains mois. Mercredi dernier, les députés ont voté pour une série de mesures visant à augmenter le pouvoir d’achat. Parmi elles figure la revalorisation des prestations sociales et des pensions de retraite.

Ce dispositif couvre les pensions de retraite et d’invalidité des régimes de base et les minimas sociaux. Il en va de même pour les allocations sociales à l’instar du RSA (Revenu de Solidarité Active), l’Aspa (Allocation de solidarité aux personnes âgées) ou encore l’AAH (Allocation aux adultes handicapés). Certaines d’entre elles avaient déjà subi une hausse de 1,8 % au mois d’avril dernier.

Déconjugalisation de l’Allocation adulte handicapé (AAH) 

L’Assemblée a également donné son accord pour la déconjugalisation de l’AAH. Fondée dans les années 70, cette allocation sociale profite à 1,22 million de Français dont certains sont en couple. L’éligibilité dépend de critères médicaux et du taux d’invalidité du requérant. Celui-ci ne doit pas être inférieur à 80 % ou compris entre 50 et 79 %. Parmi les autres mesures étudiées figure la hausse de 3,5 % du traitement des fonctionnaires.

Enfin, les députés prévoient un chèque alimentaire de 100 € et une rallonge de la réduction du carburant de 15 à 18 centimes pour aider les automobilistes face à la flambée des prix de l’énergie. L’État souhaite instaurer ces dispositifs sans pour autant creuser les déficits, pour un coût total approximatif de 20 milliards d’euros.