Cette semaine, le projet de loi visant à redresser le pouvoir d’achat a été présenté au Parlement. À quoi les citoyens français vont-ils devoir s’attendre concernant la vie sociale ? Prime d’activité, retraite, SMIC… on vous dit tout !
Jeudi dernier, le fameux projet de loi a été introduit en Conseil des ministres. Un dispositif qui prévoit une augmentation des pensions de retraite et autres aides sociales. Alors que l’inflation continue à sévir en France, de nombreuses augmentations vont opérer de manière automatique sans attendre les résultats du vote.
Des revalorisations à prévoir sur le système de retraite
Dans sa version préparatoire, ce projet de loi contient plusieurs changements visant à revaloriser la pension de retraite. Des modifications sont également prévues sur les régimes alignés de 4 % comme annoncé au mois de juin dernier par Élisabeth Borne. Ces nouveautés, plutôt consensuelles, contribuent à porter la hausse à 5,1 % en 2022. Ce dispositif est loin d’être le seul qui soulève le débat dans ce projet de loi.
Son application reste néanmoins conditionnée à l’adoption du projet de loi. Il faut cependant retenir que cette revalorisation concerne exclusivement la pension de base. Celle des retraites complémentaires n’est pas sous l’influence des autorités publiques. Si la revalorisation exceptionnelle de 4 % est adoptée à l’issue des votes, elle sera appliquée avec la revalorisation habituelle de 1,8 % annoncée au mois d’avril.
Quelles prestations vont faire l’objet d’une augmentation ?
La revalorisation exceptionnelle de 4 % s’appliquera sur plusieurs prestations sociales parmi lesquelles on peut citer le RSA, la prime d’activité, le minimum vieillesse, les allocations familiales et les pensions d’invalidité. La liste n’est pas exhaustive. En ce qui concerne le salaire des agents de la fonction publique, Stanislas Guérini, a pris la parole pour aborder le sujet le 28 juin dernier.
Le ministre de la Fonction publique a annoncé une revalorisation conséquente du point d’indice face à l’inflation. Il prévoit une hausse de 3,5 % ajoutée aux hausses individuelles classiques qui avoisinent les 1,5 % par an. Ce dispositif devra être adopté par l’Assemblée dans le cadre du projet de loi de finances prévu pour cette année.